Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 223]

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GÉOLOGIE DE KONGSBEI1G (NOIIWÉGE).

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GÉOLOGIE DE KONGSBERG (NORWÉGE).

DEUXIÈME PARTIE.

L'argent fut déHistorique des mines de Kongsberg. couvert en 1625, à Kongsberg (*), sur l'Overberg. Dès 1656, l'État norwégien possédait 14 mines dans le nouveau district. En 1725, on trouva l'argent à Vinoren. Le nombre des ouvriers augmenta rapidement. Vers le milieu du siècle dernier, époque de la plus grande activité à Kongsberg, Sôlvvoerk, -- c'est le nom donné au service royal des ingénieurs de ['État pour l'exploitation des mines d'argent de employait environ 4.000 ouvriers ; mais la Kongsberg, plupart des mines du district étaient exploitées à perte, et, depuis 1770, il y eut constamment déficit. En 1805, l'État arrêta les travaux ; il renvoya presque tous les ouvriers, alors au nombre de 2.500 environ. La production totale

de 1625 à 1805 avait été de 2.560.140 marcs d'argent

fin ("). En 1815, l'État reprit l'exploitation , mais sur une échelle beaucoup moindre. Les deux mines du Roi et des Pauvres seules furent travaillées. Cependant, de 1815

à 1851, il y -eut encore déficit, et absorption des subventions annuelles de la Chambre des représentants; la production totale de cette période ne dépassa pas 78.418 marcs. Les résultats devinrent ensuite plus favorables, la

mine du Roi s'étant montrée très-riche. Vers i846, on reprit également l'exploitation de la mine du Secours-de Dieu-dans-le -Besoin.

En 1855, année de plus grande richesse à la mine du (*) Vingt et un ans plus tôt que le cuivre à Piiiraas. ok,254. (**) marc d'argent norvvégien

4s7 la production de Kongsberg atteignit 44.000 marcs. De 1834 à 1858, la production moyenne par année a été de 27.423 marcs; de 1839 à 1843, 25.454; de 1844 à 1848, 23.464; de 1849 à 1855, 20.552; de 1854 à 1858, 52.862; de 1859 à 1863, 16.090. DeRoi,

puis 1865, la production annuelle s'est tenue aux environs de 16.000 marcs. En 1876, le chiffre exact a été 17.380 marcs.

Les sept huitièmes environ de la production actuelle pro-

viennent des mines du Roi et des Pauvres. La première seule est prospère. La seconde fait ses frais. La mine du Secours-de-Dieu s'exploite à perte. Une quatrième mine, celle de la maison de Saxe, vient d'être reprise, et n'a pas encore donné d'indication sur sa richesse. Lors de la crise financière de 1854 à 1865, l'État fit enlever toutes les réserves de minerai riche à Kongsberg, et réalisa ainsi une somme de 1 million de species ("). C'est

une dette de l'État envers le S61vvrk. Pour le S61vvrk, c'est une réserve changée de forme, rapportant et donnant des intérêts. En temps prospère, les intérêts vont dans les caisses de l'État, et l'exploitation apporte de plus un bénéfice net (d'environ 7oo.000 species par an depuis une quinzaine d'année). Mais, s'il y avait déficit à Kongsberg , le SOlvvrk reprendrait les intérêts de son capital de réserve.

En 1856, l'État a vendu à des sociétés privées toute la partie de son ancien district minier situé à l'est du Laugen

,

d'une part, et au nord du Jondals, de l'autre.

A Vinoren, l'ancienne mine Principale (Hoved Grube) est exploitée actuellement.

L'ordre adopté dans la seconde partie de ce mémoire facilite l'exposé des faits géologiques, mais n'est pas basé (*) 1 specie nonvég,ien =_ 5`,67.