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REVUE DE GÉOLOGIE.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
dans le nordet le nord-est du Spitzberg. Il se compose principa-
lement de dolomie grise, de schiste argileux noir et de divers quartzites. Ses couches sont en général redressées et dérangées, Quoique les schistes et les autres roches du silurien du Spitzberg aient souvent une texture très-fine, on n'y a rencontré d'autres fossiles que des bivalves impossibles à déterminer; elles sont dans le schiste noir de Greyhook, qui, d'après M. N or den sk i6ld , serait une formation d'eau douce, contemporaine des couches siluriennes marines de la Scandinavie. Dans le principe, Terrain dévonien? de Lie fdebay. 111. Nor den skiôl d réunissait les couches de Liefdebay au terrain précédent; mais ses recherches per'Sonnelles, celles de M. M al in-
gren en 1868, de MM. Wilander et Nathorst en 1870, firent
découvrir à Klaas Billenbay, dans ces mêmes couches, des écailles
et des arêtes de poissons, quelques ostracmles ainsi que des bivalves, et M. Norden skiold pensa qu'il y avait lieu de les considérer comme formant un terrain distinct. Les roches de ce terrain se composent ordinairement de schistes argileux, rouges et verts, de calcaires, de grès et de conglo-
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mites, Cardiopteris, Pal reopteris, Sphenopteris, Lepidodrendon, Lepidophyllum, Knorria, Cyclostigma, Helonia, Stiginaria et Cardiocarpum. En 1870, MM..
Wilander et Nathorst rencontrèrent des
végétaux fossiles dans les couches de l'étage paléanthracitique à
I'Isfjord, au Spitzberg. M. H eer y distingua seulement quatre espèces se rapportant aux genres Calamites, Lepidedendron, Stigmaria, Çyclostigma et en outre le fruit d'une Rhizocarpée
M. Nordenskibld trouva de plus à Bellsound en 1875, dans des couches probablement correspondantes, un Calarnites et 'une Knorria. A la même couche appartenaient sans doute le Lepidodendron et le Sigillaria ou le Calamites rapportés de Bellsouncl
par M. Eugène Ro bert, lors de l'expi`dition française de la corvette la Recherche pendant les années 1838-1839. Au Spitzberg, cet étage est l'un ,2" Calcaire carbonifère.
Elles
des plus riches en fossiles ; comme le précédent, il s'observe à Beeren-Eiland, d'où M. Keil hau a rapporté, dès 1827, une col. lection de fossiles qui: Rirent ensuite décrit« par Léopold de Bu c h. M. Keilh au en recueillit également au Cap sud, au Spitzberg, et le lieutenant Payer en rapporta du même endroit en
s'étendent de Klaas-Billenbay, Dicksonsbay et Ekmanbay dans .11sfjord, par Liefdebay à Redbeach. Les restes organiques qu'elles renferment ne sont pas encore complètement déterminés ; toutefois il paraît probable qu'ils appartiennent au dévonien supérieur.
1871. M. Hofer en rencontra de semblables à Hornsounden 1872. Les fossiles reeueillis par ces deux voyageurs ont été décrits par M. Toula (2). Des couches de calcaire carbonifère riches en fossiles, s'observent en outre sur plusieurs points de Bellsound, d'où
La formation de Liefdebay se rencontre également à Beeren Eilaml.
M. Eugène Robert en rapporta quelques-uns qui furent décrits par M. de Koninck. En 1858-'859, Ni. Lam ont en recueillit également qui ont été décrits par Sal ter. Toutes les expéditions suédoises au Spitzberg ont rapporté de ce fjord de riches collec-
mérats grossiers qui sont souvent d'un rouge intense.
Il comprend les trois étages suiTerrain carbonifère. vants: i° Groupe de Beeren-Eiland ou de l'lle des Ours; 2° Calcaire carbonifère ; 5° Terrain houiller proprement dit. 1° Le groupe de Beeren Eiland ou de File des Ours (Étage paléanthracitique, tirsastuffe, Ileer) constitue l'étage inférieur et se rencontre, tant à Beeren-Eiland, d'où il tire son nom, qu'a Belsound et à Klass Billenbay, au Spitzberg. 11 se compose de conglo-
mérats, de grès, de schistes argileux, renfermant sur quelques points des veines de houille avec des végétaux fossiles. Jusqu'ici l'on n'a trouvé qu'à Beeren Eiland de véritables couches de houille
appartenant à cette formation, et, au Spitzberg, elles se réduisent à des veines très-minces. Des végétaux fossiles, 2ppartenant
à cet étage, ont été recueillis en 1868 à Beeren Eiland par MM. Nordenski6ld et Malmgren et ont été décrits par M. ber (s) qui cite 18 espèces appartenant aux genres (I) Fossile Fiera der Bitren Insel; rném. de l'Acad. roy. des sc. de n" 5, 1871.
Cala-
Suède, IX,
tions. Il en est de même de l'Isfjord, où, dès 1837, M. Lo v en dé-
couvrit des fossiles du calcaire carbonifère que l'on rencontra ensuite dans une foule de localités de ce même fjord. L'expédition
de r86r en découvrit également à Kingsbay, aussi bien que sur plusieurs points de i'llinloop-enstrait. Enfin M. Lam ont en rapporta de Stensforeland et de Devilbay. M. N o rcl en sk dl d considère le calcaire carbonifère comme le plus ancien des dépôts marins que l'on ait rencontrés jusqu'ici au Spitzberg et il y a établi les divisions suivantes, en allant de haut en bas (I) Heer
Beiirtige sur Steinkohlen flora der arktischen, zone ; mem. de
t'Acad. reg. des sc. de Suède, XII, Ir 13, 1174. (2) Sitzungs lier. der K. K. Akad. der Wissensch. in Wien. Nov. 1873 et juin 1874.