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ROCHES.
REVUE. .DE GÉOLOGIE.
assez riches en potasse et en silice, et ne contiennent que des traces d'acide phosphorique ; les eaux volcaniques sont assez riches
en silice et surtout -elles renferment beaucoup d'acide phosphorique; mais elles ont moins de potasse que les précédentes. Quant aux eaux calcaires de Clermont et d'Aubière, elles sont beaucoup
plus chargées de matières minérales. Indépendamment de ce qu'elles sont riches en carbonates de chaux et de magnésie, elles contiennent une proportion notable de chlorure de sodium, ainsi que du sulfate de soude, tandis que l'acide phosphorique paraît y faire défaut. Guano. Des débris de l'industrie humaine ont été trouvés dans le guano des nes Chincha, et M. J. T. Hu t ch in s o n (s) a signalé, en particulier, des poteries artistiques qui provenaient d'une profondeur de no mètres. Il est donc bien visible que, comme la tourbe, le guano continue à se former de nos jours et qu'il s'en est produit des couches d'une grande épaisseur depuis l'époque actuelle.
Alitrute de soude. PÉROU. La composition du nitrate de soude du Pérou a été déterminée par M. R. Wag n e r (2).
Suivant M. E. Sc h a e r, ce nitrate de soude proviendrait de l'oxydation de plantes marines et peut-être même de matières animales. Na0, Az05iNa0, Az031 NaCI KC1 ' Na0, 303 Na0,1:05 1
94,03
0,31
1,52
1
O,Gtj
0,92
0,29
MgCI
0,96
x 1,96
Somme. 100,63
Eau avec matières organiques et traces d acide borique.
Alunite. MADRIA T. Un important gisement d'alunite a été reconnu, en 1875, par M. Pe c cadeau, dans les argiles rouges tertiaires
des environs de Madriat, arrondissement d'Issoire (Puy-de-Dôme);
voici les caractères qu'il présente, d'après l'étude qu'en a faite M. H. Am lot, ingénieur des mines (5). Ce gisement est à l'extérieur du vaste amphithéâtre du Lembron,
que traverse la Couse d'Ardes, à sa sortie d'une gorge étroite, (t) Jour». anthropolog. but., IV. 1875. Berg u. IIutIete. Zeidung, XXIX, 154. Jahresberischt der Chenue. AI.
Na urna nn
1870, 1327.
Lettre adressée à M. Deless e, novembre 1575.
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creusée dans le plateau du Cézallier ; le fond en est occupé par du gneiss et du terrain tertiaire, et des crêtes basaltiques forment les bords. Le terrain tertiaire de cette contrée appartient à l'extrémité sud de la Limagne. On y distingue, de bas en haut : 1° un arkose à grains fins, à ciment feldspathique, d'un rouge violacé, feuilleté, et ressemblant beaucoup à 'un gneiss altéré, puissant de e5 mètres environ ; 20 une argile d'un beau rouge sang de boeuf, homogène, compacte, très-dure une fois sèche, et épaisse de 30 à 35 mètres; 3° des argiles sableuses, rougeâtres ou jaunâtres contenant plusieurs bancs de grès quartzeux, dur, et passant vers
le haut à des marnes avec bancs de calcaire marneux, le tout puissant d'environ 150 mètres; sur ces assises s'étend le basalte. L'alunite se trouve dans l'argile rouge sang de boeuf. Elle forme des espèces d'ellipsoïdes irréguliers, dont le grand axe est vertical et atteint 9, ou 5 mètres, tandis que le diamètre horizontal ne dépasse guère t mètre ou 1-,50. Dans les gîtes explorés jusqu'ici,
ces boules se tiennent à un niveau à peu près constant; elles forment, en moyenne, environ la moitié du volume total d'une assise épaisse de Lt à 5 mètres, que l'on a déjà reconnue sur une surface de 4.5oo mètres auprès du village de la Brugère et de 2.000 mètres dans le communal de Madriat. Une deuxième assise à alunite, située 5 ou 6 mètres plus bas, et encore peu étudiée, existe
aussi à la Brugère. La surface des boules est toujours très-nettement séparée de l'argile rouge, sans aucune transition ; quelquefois, de minces filets d'argile existent entre deux boules. L'argile des gîtes d'alunite a elle-même une tendance à se diviser en boules formées d'enveloppes concentriques. Les caractères extérieurs de l'alunite de Madriat sont assez variables : tantôt elle est blanche, avec une consistance qui va de celle de la farine à celle de la craie; tantôt elle est jaunâtre ou rougeâtre, et plu.s dure; -dans ce cas, elle est impure. Beaucoup de boules sont jaunâtres ou rougeâtres à l'intérieur et blanches vers la surface. L'alunite blanche peut facilement être confondue avec le kaolin; mais elle s'en distingue de suite par sa perte au feu qui est de 55 à At pour 100. Voici du reste les analyses faites par M. H. A mi o t , au laboratoire de Clermont auxquelles nous joignons une analyse (V) faite au Bureau d'essai sous la direction de M. Moissenet I Mine de la Brug,Me, niveau supérieur; farine blanche. Il Id. niveau inférieur.
III Mine de Madriat (qualité au-dessous de la moyenne). IV Mine dite d'Augnat.
Échantillons plus ou moins roses et 3
assez durs.