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tance de la fabrication de la fonte à l'anthracite, et les chiffres précédents montrent aussi que la production intrinsèque des hauts-fourneaux à l'anthracite est bien supérieure à celle des autres hauts-fourneaux. A ces quelques indications, je joins les profils de deux hauts-fourneaux de Pennsylvanie.
Le Mining and Engineering Journal donne, dans un numéro de 1871t (vol. XVII, p. 4o5) , un tableau intéressant des consommations d'un haut fourneau à l'anthracite et du prix de revient de la fonte, pendant les années 18551875. La moyenne pour la période 1869-1875 est la suivante, par tonne de fonte
L'un de ces fourneaux (fig. 1, Pl. VIII), déjà, ancien, a un grand massif extérieur carré. Il a huit tuyères. Le diamètre au ventre est de 5'»,5o, ce qui est, à peu d'exceptions près,
Anthracite 70 p. ion limonite Minerai 3o p. 100 magnétite 1
le diamètre maximum des hauts-fourneaux à l'anthracite.
Calcaire.
Anthracite Minerai. Castine
i 400 à 1.50o kilog. 1 60o à 1.700 kilog. ftoo à
750 kilog.
On charge d'abord l'anthracite, puis le lit de fusion. On fait trois coulées par jour. Les minerais sont de natures diverses; on se sert principalement de limonite et de magnétite, contenant environ 4o
p. ioo de fer. On consomme aussi, dans les hauts fourneaux de Pennsylvanie, une quantité notable de minerai de Mokrta-el-Hadid (Algérie). (") On lira avec intérêt, au sujet des hauts-fourneaux à l'anthracite, la description des Essais sur la fusion des minerais de fer spathique au moyen de l'anthracite dans le haut-fourneau de Vizille (Isère), pendant l'année 1827.» [minutes des mines, 3' série,
tome III (i833), p. 71, et tome IV, P. 127.] L'anthracite employé était celui de Lamure, soit en mélange avec du coke, soit seul. Les essais, sans être infructueux, n'ont pas donné un résultat parfaitement satisfaisant. Le vent n'était pas chauffé.
2.000 kilogr. 2.250 1.50o
- ,5 26,75.
Prix de revient.
Dans l'autre (fig. 3, Pl. VII) , tout récemment construit, le
massif extérieur est réduit presque à rien, et repose, ainsi que le massif intérieur, sur un anneau de fonte supporté par des colonnes. Le nombre des tuyères est de 8, mais on ne se sert en marche courante que de 4 ou 5 (5). On consomme en moyenne, dans ce dernier fourneau, pour faire 1.000 kilogrammes de fonte
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EN PENNSYLVANIE.
EXPLOITATION ET PRÉPARATION DE L'ANTHRACITE
On trouve dans le même journal (vol. XVIII, p. 20, 68, oo) des études théoriques sur les hauts fourneaux
85 et
de Pennsylvanie. FORGES.
Dans les fours à puddler, on brûle du lump et quelquefois du broken. Les fours sont soufflés par un ventilateur ; les grilles sont un peu moins profondes que pour les charbons gras, l'épaisseur du combustible étant moindre (5). On fait usage fréquemment, en Pennsylvanie, de fours à puddler doubles, avec portes des deux côtés; on y met des charges de 455 kilogrammes. La chaudière à chaleur perdue est horizontale, placée au-dessus du four à puddler et supportée par des colonnes en fonte. Dans les cubilots des fonderies et aciéries, on emploie également l'anthracite en gros morceaux. Les cubilots amé-
ricains sont élevés au-dessus du sol sur quatre colonnes de fonte, et le fond est formé par deux portes demi-circulaires en fonte, maintenues par un fort verrou. En ouvrant ce verrou, on fait tomber les portes et l'on vide ainsi le cubilot.
(") Dans la même usine de Vizille, on a réussi à puddler à l'anthracite, dans un four soufflé. [Annales, 2' série, tome VI (1859), p. 1091