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REVUE DE GÉOLOGIE.
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BUDLEIGH SALTERTON.
quelques mollusques
lamellibranches provenant des galets du con-
glomérat triasique de Budleigh Salterton, dont les roches n'ont terrains paléozoïques d'analogues, comme on sait, que dans les décrites, dont Normandie. Les espèces de la Bretagne et de la M. Lebesconti, plusieurs nouvelles, sont les Mocliolopsis Armorici, Lunulocardium Pterinma retrofiexa , Aviculopecten Tromelini, ventricosum, etc. Plusieurs géologues ayant cherché à établir que les blocs du conglomérat n'avaient pu être transportés de France en AngleHicks a judicieusement terre que par des glaciers triasiques, M. fort possible que les galets ne fussent pas fait observer qu'il serait qu'ils eussent été empruntés à des masoriginaires de Bretagne et Pas-de-Calais aurait fait ultérieurement sifs que l'ouverture du disparaître. PAS-DE-CALAIS.
GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
M. Wyatt Edgell a fait connaître
M. Pr e stwi ch (1.) a passé en revue les diffé-
l'Angleterre et à rents terrains qui existent entre la France et pratiqué. Trois
travers lesquels un tunnel sous-marin pourrait être seulement sont d'une nature favorable; l'argile tertiaire, dite argile de Londres, connue pour son imperméabilité, mais exigeant, kilomètres; la en raison de son affleurement, un parcours de 128 craie inférieure, dans laquelle M. Pr est w ic h n'aurait cependant pas assez de confiance pour conseiller de la percer; enfin les terrains paléozoïques, dans lesquels il lui semble, en se fondant sur l'exemple des mines de houille du bassin de Mons, qu'on cheminealors il
rait à coup sûr, protégé par les terrains crétacés; mais moins faudrait creuser le souterrain à une profondeur d'au plus de 6o. 2oo mètres, tandis que le détroit n'en a pas M. Prestwi ch laisse d'ailleurs complètement de côté la question des failles.
il est bon d'ajouter que la plupart des géologues ne partagent inférieure et que, pas les craintes de l'auteur à l'endroit de la craie roche leur paraît géen dehors de l'existence d'une faille, cette sous-marin. la construction d'un tunnel néralement très-propre à fait ressortir M. Topl e y (2) dans une C'est, notamment, ce qu'a parallèle les diverses couches du terpublication où, mettant en voir que la rives du Pas-de-Calais, il fait rain crétacé sur les deux à craie inférieure y présente une constance de caractères propre justifier la confiance eu sa régularité. (i) Cool. Mag., 1874, 34.
(2) The geologg or the slrails of Dover,1872.
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FRANCE.
Le service de la Carte géologique de France, institué
sous la direction de M. Élie de Beaumont, a publié une première
série de documents relatifs à la région qui avoisine Paris (1). ln feuilles au 80.000° font partie de cette série : ce sont celles de Rouen, Beauvais, Soissons, Évreux, Paris, Meaux, Chartres, Melun, vins, Châteaudun, Fontainebleau et Sens. Avec ces feuilles Prosont publiées diverses planches de coupes longitudinales au 10.000e, ayant la même échelle pour les hauteurs et les longueurs, planches de sections verticales avec indication détaillée des des particularités minéralogiques et des fossiles, des perspectives photographiques des carrières et des reproductions photographiques de fossiles éocènes. Chaque carte
est accompagnée d'une géologique et d'une notice explicative. Divers tableaux de légende lités font connaître le système général du travail, où lesgénéradivers documents sont coordonnés entre eux de la façon la plus
Le travail a été exécuté sous la direction de M. É lie de étroite. Beau-
mont et de M. B. de Cha,ncourtois, par MM. Edmond Fuchs, A. Potier, A. de Lapparent, H. Douvillé et F. Cléraut, le concours de MM.
avec
Guyerd et et Jedlinski. On a eu soin d'in-
diquer, tant sur la marge des feuilles que dans les notices, tous les travaux antérieurs qui ont pu être mis à profit. PAYS DE BRAY. M. de Lapparent (2) a publié la première partie d'un mémoire descriptif sur le pays de Bray. Après une introduction destinée à faire comprendre la structure topographique si particulière de cette région, l'auteur examine l'un après l'autre les différents étages géologiques dont elle est composée et qui sont, de haut en bas : les dépôts meubles et alluviens, l'argile à. silex, la craie blanche, la craie marneuse, la craie glauconieuse, la gaize, le gault, les sables verts, les argiles panachées, les grès ferrugineux et les argiles à poteries, les sables blancs avec argiles réfractaires, les grès portlandiens à Trigonia gibbosa, les marnes et grès du portlandien inférieur, les argiles, lumachelles et cal-
caires compactes à Ostrea virgula. CHARENTE.
M. Arnaud (3) a donné une coupe géologique
des tranchées ouvertes par la Compagnie des chemins de fer d'Or(t) Paris. Imprimerie nationale.
llérnoires publiés par le service de la Carle géolocique de France. Impri-
merie nationale, 1873. Bull. Soc. géol. [3], I, 405.