Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 89]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

170

SUR UNI: LOI

de tout décroissement. S'ils en subissent un en même tems que les angles in, h , dans la variété dioctaèdre fig. 38), c'est parce que la cristallisation étant , pour ainsi dire , indifférente au concours des deux lois ou à leur isolement , rien ne s'oppose à ce qu'elle fournisse des exemples de l'un et l'autre cas. Ainsi le quadrilatère dianz (fig. 37) ne peut être qu'un rhombe. En comparant de Même les quatre angles solides d ,t , f, p (fig. 37), dont les deux premiers subissent , dans la variété dioctaedie (fig. 38), un. decroissement d'où naissent les faces' o, et qui ne se répète- pas sur les deux autres ant.),lesf, p (fig. 37 ) , on en conclura que. le quadrilatère (Op ne peut être qu'un rhombe. Le même raisonnement se déduit de l'existence solitaire des faces 72 (fig. 36) sur les angles h , ni (fig. 37), rapportées au quadrilatère .fhpez , pour démontrer que celui-ci est encore un rhombe. J'ai dans ma collection d'autres cristaux d'antimoine. sulfuré , d'une forme plus composée , dans lesquels les sommets sont modifiés par diverses facettes, dont les analogues manquent sur les parties latérales , ce qui vient à l'appui des raisonnemens précédens , pour prouver que les trois quadrilatères sont des rhombes. L'observation de la structure s'accorde avec

les indications de la forme extérieure. L'oc-

taèdre est divisible par des plans parallèles aux trois rhombes. Le joint qui répond au rhombe dfip est très-net, et a l'éclat et le poli d'un miroir ; un autre qui est dans le sens- du rhombe fhpin est beaucoup moins net, et le troisième,

it

DE LA CRISTALLISATION.

171

qui est perpendiculaire à l'axe et situé parallèlement au rhombe dhtei , est encore moins facile à apercevoir (1). J'ajouterai ici les résultats de ma détermination , relativement aux dimensions de l'octaèdre , et aux décroissemens qui produisent les deux formes secondaires que j'ai citées. J'ai obtenu un accord satisfaisant entre la théorie et l'observation, en adoptant pour les demidiaE,onales cd, cf, , ch des trois rhombes, le rapport des. quantités //76,1/-2-7, V. D'après ces données on trouve pour l'inçidence de P sur P (fig. 3)), 107' 56' ; pour celle de 13 s'Ur la face Pr, de retour, 110 58', et pour celle de P 3°9n 24'. Dans l'antimoine sulfuré seXoctonal (fig. 36),

dont le signe est P D

aura : incidence

de P sur s, 144" .42P' ;Sdens,surs,on 87 54' ; de s sur 71, 133" 57' ; et dans la variété dioctaèdre , (fig. 38), qui a pour signe

1),

on on aura de plus:

incidence de o sur s 136' 3' . (i) La différence qui a lieu, sur-tout entre le premier joint et les deux autres , est beaucoup plus considérable que celle qui existe entre les étendues des rhombes auxquels ces joints sont parallèles. Mais nous n'avons aucun, moyen d'expliquer cette disproportion , qui offre ici un cas peu ordinaire , Lute de connaître les fonctions qu'exercent les molécules les unes à l'égard des autres, et d'où dépendent leurs distances et les divers élémens de la structure du qui échappent à nos observations. Cette disproportion a moins l'avantage de faire ressortir ici d'une manière plus. tranchée les conséquences déduites de la loi de 'symétrie.