Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 13]

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SUR trxr /or relatifs à la détermination de ces formes. Pour les mieux saisir, dans le cas présent, on jettera les yeux sur la figure 32, qui représente en projection horizontale le sommet supérieur de la variété dont il s'agit. La symétrie de l'ensemble qu'offrent les faces de 'ce sommet consiste: Io. en ce que les bords c, c, de la face P sont paralléles, comme il est évident ; 2°. en ce que les lignes a, a', a", ou les intersections des faces M (fig. 31) et o, s, t (fig. 32) , sont aussi parallèles ; 30. en ce qu'il y a de même parallélisme entre les intersections n , n' des faces t, u, et de la face adjacente à t (fig. 31) derrière le cristal , ainsi qu'entre les intersections d, d' (fig. 32) des faces s, u, et de la face opposée à r (fig. 31). Il en résulte que les bords

d, n' (fig. 32) de la face u, s'ils se prolon-

geaient jusqu'à s'entrecouper, la convertiraient en rhombe. Il ne faut pas oublier que ces caractères tiennent à des lois de décroissement gni agissent diversement sur différentes parties de la forme primitive, en sorte qu'ils étaient, Pour ainsi dire, inattendus.

Neuf à neuf Pyroxène octovigésimal. ï.

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(fig. 33). Ce sont les s t

staux de cette variété, que j'ai déjà dit être

.;nsparens et d'une forme très-prononcée , m'ont fourni les observations à l'aide deselles j'ai réuni au pyroxène la substance alalite par M. de Bonvoisin. Ils ne

DE L.À. CRISTALLISA,TION.

diffèrent de ceux de la précédente que par l'addition des faces k, k. Ils avaient été découverts avant elle, et lorsque celle-ci se mon-

tra, on fut frappé de la grande analogie que

présentaient les formes de ces deux corps ori-

ginaires d'un Même pays, et qui contrastent si fortement par leurs caractères extérieurs ; et comme ces caractères tendaient à rapprocher la variété sténonome du pyroxène ordinaire, dont elle a l'éclat, la couleur et l'opacité, cette circonstance servit à réconcilier, pour ainsi dire, plusieurs partisans de la méthode fondée sur les caractères dont il s'agit, avec l'idée d'une réunion aussi contraire à toutes les apparences, que celle qu'indiquait

la cristallographie, entre l'alalite et le py-

roxène. La forme qui nous occupe, et dans laquelle réside k maximum du nombre de faces observées jusqu'ici sur les cristaux de pyroxène, est en même temps celle qui offre les indications les plus parlantes de la loi de symétrie. On y voit d'un côté des faces de deux ordres ; savoir : o, o, s, s, ayant des inclinaisons différentes de celles qui'des faces k, k, u, u, situées du côté opposé, annoncent par cela seul la diversité des parties sur lesquelles naissent les décroissemens qui les produisent, et l'obliquité de la base à laquelle appartiennent ces mêmes .parties. Quant à l'égalité en sens contraire des angles que les faces P, t font avec l'axe, elle hindique la propriété qui limite la hauteur de la forme primitive. L'oeil , en analysant cette variété, y aperçoit d'une manière évidente, tous les élémens de la théorie du pyroxène.