Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 9]

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SUR 'UNE LOI

DE LA CRISTALLISATION;

pour la seconde édition que je prépare de mort Traité de _Minéralogie. Il consiste à présenter d'abord la série des quantités simples qui composent\les signes représentatifs des formes observées, et à ranger ensuite ces formes d'après

de toutes les substances que j'ai réunies au

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pyroxène, celle qui parait avoir le moins d'analogie avec lui par ses caractères extérieurs.

Quatre à quatre.

les combinaisons des quantités prises deux à deux, trois à trois, etc. (1). Je termine par un tableau général des valeurs des angles, tellement ordonné , que l'on peut trouver d'un coup-d'oeil l'incidence de deux faces voisines, sur une variété quelconque (2). Quantités composantes des signes représen-

inclinées l'une sur l'autre de 120d , d'où il suit que leur incidence sur P est de i.5od. C'est à elles que se rapporte la 8' modification des cristaux de sahlite7 décrite par M. de Bournon et

tatirs (3). mlN1 pP Ât À7z 'A: (I A B' 115) B E " E 5E.

dont le signe , d'après sa théorie , serait É

k

D'G' 'H' f y t

c

s

o

COMBINAISONS.

Deux à deux. 1. Pyroxène primitif, MP (fig. 23). Les seuls cristaux de cette variété que j'aie observés appartiennent à la mussite de Bonvoisin , qui est (i) De cette manière , lorsqu'il survient une variété inconnue, sa place est, pour ainsi dire , marquée d'avance d'après la combinaison à laquelle répond son signe représentatif. Le tableau offre d'abord les lettres majuscules qui appartiennent aux faces primitives, ensuite les petites lettres qui se rapporient aux faces secondaires , le tout disposé par combinaisons binaires , d'après l'ordre alphabétique, avec l'indication de l'incidence mutuelle des deux faces relatives à chaque combinaison. La fig. 23 représente la forme primitive, avec sa notation.

de

M 1H E"E P 2. Pyroxène dihexaèdre , m s P (fig. 25). Les faces s, s, de cette variété sont

(fig. 22). Il indique, pour leur incidence sur P, 149a 58', quantité qui ne diffère que de 2 minutes de celle à laquelle je suis parvenu. Mais si son calcul avait été exact, il aurait trouvé 15o" 557, au lieu de 14958', ce qui fait une différence d'environ un degré entre les deux résultats. Il parait que M. de Bournon a introduit dans la construction de son problème une fausse donnée (1) tellement choisie, qu'elle a (i) Dans le triangle mensurateur tel que mnr (fig. 22) , qui sert à déterminer l'inciden.cé dont il s'agit, et qui est nécessairement rectangle en n , le côté mn sera parallèle à l'arête D, et le côté n r doit être parallèle à une perpendicu-

laire menée du point n sur la base inférieure du prisme ; ou, ce qui revient au même ,à une perpendiculaire entre les arêtes B, B;. L'incidence'propoSée sera égale à l'angle mrn plus god. Soit z la perpendiculaire dont je viens de parler,

on aura mn nr:: 3D 2 z , lequel rapport répond exac-

tement à celui des nombres 250 et 139, d'après les données admises par M. de Bournon , d'où l'on déduit 6od 55, 26,,

rabane 38, no. 223.