Journal des Mines (1815, volume 37) [Image 115]

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/17 Supérieurs B , B, sont identiques ; il en est.de même des bords inférieurs D, D. Il y a aussi identité entre les angles latéraux E, E. Mais DE LA CRISTALLISATION.

SUR UNE LOI

sont situés sont également inclinées entre elles. A l'égard des angles , je les appelle identiques , lorsqu'ayant leurs côtés respectivement

égaux, ils sont du même nombre de degrés, et tont partie d'angles solides égauk-. J'observerai' à ce sujet que les diverses faces qui, dans Une

il n'en existe pas entre les bords B , D, non plus

qu'entre l'angle supérieur A et l'angle inférieur e; d'où l'on voit que les lettres indica-

forme primitive, concourent à la formation.

d'un même angle solide, ne vont point au delà de trois ; du moins Peut-on toujours les réduire à ce nombre (1). Dans tout ce qui précède, nous avons comparé entre eux les bords ou les angles situés sur une même face. Maintenant, si nous comparons entre elles les diverses faces de la forme primitive , il sera évident que celles qui sont identiques, c'est-à-dire égales et semblables., doivent aussi s'assimiler les unes aux autres par les décroissemens que subissent les lames de superposition qui les recouvrent. Par une suite nécessaire des mêmes principes, les bords ou les angles non identiques ne sont pas astreints à la répétition des mêmes décroissemens , c'est-à-dire que les uns peuvent en

subir qui diffèrent de ceux auxquels les autres

sont soumis, ou même rester libres, comme dans le cas où ils existeraient sur un noyau_qui ne fît que s'accroître, sans changer de forme. 'Je vais citer quelques exemples pour mieux faire con-

cevoir tout ce qui vient d'être dit. Dans un rhomboïde (fig. i , pl. 4), les bords

(i) Cette réduction a lieu relativement à un octaèdre qui fait la fonction de forme primitive, au moyen de la substitution d'un parallélipipède à cet octaèdre ( Traité de Minér., t. 471 et suiv.). Les angles solides qui dans celui-ci résultaient de la réunion de quatre plans , se trouvent alors convertis en angles trièdres.

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tives des bords et des angles du solide sont assorties à la loi de symétrie ;et le même accord se retrouve dans la notation de toutes les autres espèces de formes primitives.

Soit maintenant PMT (fig. 2) un paralléli pipède rectangle filisant la fonction de noyau, dont les dimensions B, C, G-, diffèrent entre elles.

Il est visible que les bords qui étant pris deux à deux portent une même lettre sont identi-

ques. Il y a aussi identité entre les .quatre

angles de chaque face. Mais Pangle CAB, par exemple, n'est pas identique avec l'angle CAG-,

quoiqu'ils soient droits tous les deux, parce' que le côté B qui appartient au premier diffère enlongueur du côté G qui concourt à la formation du second, en sorte que l'égalité n'existe que relativement au côté Ci qui est commun à l'un et à l'autre. Dans la même hypothèse, aucune des faces P M, T, n'étant identique avec l'une des deux autres, si l'on conçoit un décroissement relatif à des lames de superposition qui s'appliquent, par exemple, sur la face M, dont l'effet soit de produire une facette à la place de G, rien n'exi-

gera le concours d'un second décroissement

relatif à des lames appliquées en même 'temps

sur la face T, et qui prodin rait une autre fa-

cette inclinée en sens contraire de la première. Les trois faces sont à cet égard indépendantes l'une de l'autrQ , et la loi de symétrie demande