Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 145]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

288

selleLA SALINE

mais gêner ni troubler .les prélat&, ni autres propriétaires> dans la jouissance des biens et revenus qu'ils tiraient :de la saline ;. mais, au contraire, à les y maintenir, et 'même. à les ...protéger et défendre comme tout autre propriété .de. la ville, et à. les avertir en cas que ,quelques événernens , par exemple, ceux fortuits d'un siége otrautres , viendraient à mettre la 'saline en danger., afin de prendre, de concert , les mesures convenables de sûreté respective. Il y était stipulé, de plus, qu'aucun nouveau consul élu nepourrait être installé sans avoir préalablement juré d'observer fidèlement la susdite convention. Mais, dès l'année suivante (1371), le mécontentement général et la méfiance devinrent tels, que les principaux

actionnaires étrangers , et spécialement les grands chapitres de Lubeek,.. Brême , Ver'Guerre des den . . . , formèrent une ligue pour s'opposer, Prélats. à main-armée, à des tentatives d'usurpation si fréquemment réitérées, et il en est résulté ce que l'on a appelé dans l'histoire, la guerre des Prélats. Divers traités, concordats ou transactions, ont suivi cette guerre, et en tel nombre, que l'on en compte déjà dix capitaux, c'est-à-dire, des plus importans, dans l'espace de moins d'un Siècle. (depuis 1377 jusqu'en 1470) ; le magis-

trat obtenant toujours, par chacun, quelque Rente ou

avantage pour la ville. Cependant cela n'a pas

charge Fer- empêché, que des l'année 1472 , l'établissement pétuelle im-

posé,. de la saline ne se, vît forcé de supporter, dans chaque ac- les ,dettes de la ville, une cote-pa.rt telle , que ti on, à cause de la p., po.ur y satisfaire, chaque chaudière dût être ti" 'let- grevée d'un capital de 45c) réichsthaler, tes ded" laVilchaque

riE LUNEBOURGi

289

chaque clujrus de celui de, 225; en sorte que les le, que propriétaires dés unes ..et des autres, qui jus..2iiiitssequ'à ce jour 'j'ont pas remboursé les susdits sur soanPn capitaux, paient encore aujourd'hui une rente i,(aHltee

de 18 ou de 9 reichstlialers à la ville , qui , dans ses derniers. budgets, .en a porté le montant à une, somme de .13,329 fr. 66 cent. 'serait trop long de' rappeler cette multitude incroyable d'actes de toutes natures et de toutes les époques, ..passés entre les intéressés de la saline, les ducs de Lunebourg, et le ma.-istrat de la ville ; cette foule d'arrêtés ou de rescrits émanés des diverses autorités, et tous modificatifs ou restrictifs les uns des autres tous concernant ou rappelant, des prétentions respectives, la plupart sous des dénominations bizarres, dont , ni même la signification, ne peuvent s'expliquer aujourd'hui d'une

1172.

manière satisfaisante. Il suffira de dire qu'fl. n'y avait' rien de plus compliqué , ni de moins aisé à préciser que les rapports légitimes de l'établissement de la saline soit avec la ville, soit avec le gouvernement, comme rien aussi n'a étéTlus embrouillé niplus confus que son administration jUsqu'en l'année 1708. Organisa. En aucun tems, depuis le règne d'Othon I" tion dit leyrt:Grand..ç Phistoire ne nous montre la,sa-

Une entrefles mainsed'un seul ; toujours nous. .la voyons le domaine de plusieurs.' D'abord divisée. en 5o.. sauneries ou maisons .de cuite dites en allemand fluthauser(maisons de flux, voyez b. page2286 ) , elle l'a été ensuite: en 54, dont )chacune avait son nom propre, renfermait 4'chaudières de plomb d'une très-petite dimension,_ chauffées avec du bois, et °cuir-o./urne i6 n0. 214.

ne.