Journal des Mines (1814, volume 36) [Image 73]

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DU BASSIN HOUILLIER D'ESCHWEILER.

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SUR LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUr

vers le centre du bassin, en allant du côté

dtz

Sud-Ouest, on en conclura, je crois, que la destruction des parties supérieures des couches

ne peut avoir été faite que par des courans tems après la dernière d'eau: survenus

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masses de pouddingues, dont la plupart ont été presque .sur-le-champ abandonnées par rapport à leur grande pesanteur, et sûrement à une très-petite distance du lieu où elles auront été détachées : aussi remarque-t-on au-.

époque des dépôts.

jourd'hui beaucoup de ces blocs qui sont épars sur la surface des coteaux, et particulièrement

la formation des couches, où des torrens , ion-

son cours. Ce que je viens 'dire sur la destruction et la

On peut donc supposer qu'il fut lin teins,. et c'est sans cloute la seconde époque après creant le solide élevé que présentait alors la bande houiliense, auront entraîné, par la rapidité de leur course, toutes les parties supérieures des couches relevées: 'qui semblaient leur opposer quelque résistance , et auront conséquemment fait prendre à ces couches la figure parabolique qu'elles nous présentent actuellement dans le plan horizontal de leur affleurement. Si rola admet de plus l'hypothèse très-vraisemblable que l'actiou de ces eaux ait été limi-

tée à une certaine profondeur, il s'ensuivra que tous les affleuremens dont le sornmet du pli se trouvera au-dessous du plan de la dernière section, devront présenter une discontinuité dans la courbe horizontale qui les termine.

Il paraîtrait que ces eaux, qui peut-être

étaient les mêmes que celles qui remplirent

d'argile et de fragmens de roche les fentes ou. failles que j'ai décrites au s. XVII, avaient une double pente, l'une du côté Cie Weisweiler, et

l'autre vers la vallée actuelle de la rivière d'Inde

c'est du moins ce que semble attes-

ter la superficie dû terrain. Il a dû arriver encore que ces courans auront entraîné des

auprès de la rivière vers différens points de

disparition d'une portion des- parties supé-

rieures des couches repliées, est d'autant plus

vraisemblable, que- la rivière d'Inde et les deux ruisseaux qui la forment roulent leurs eaux transversalement à la direction des strates

du bassin hbuillier lesquels existent' dessous et sur le revers des coteaux opposés. Or il est de tonte évidence au moins que là le combustible et les schistes qui l'accompagnent ont été détruits par les eaux. S. XXX. Ces eaux, après avoir nivelé, si je Formation puis m'exprimer ainsi, la surface du bassin du bois bihouillier, seront ensuite venues remplir toute 'lumineux. l'éteriduedu pays qui.rèigne depuis le pied de la chaîne- principale de montagnes jusqu'au Rhin d'une part, et de l'autre part jusqu'à la mer, et elles -y auront déposé les matières vié. gétales qui forment aujourd'hui ces litsépais de bois bitumineux qu'on exploite dans le pays. C'est sans doute a cette époque aussi q utfOil

doit rapporter la formation du grand banc de sable dit san4ew' and , quitraverse le bassin

Formation du banc de sable.

hou illier.

Quant au terrain calariainaire et ferrifère, est évident qu'il a dû s'établir postérieurement 3

Formation

du terrain

ealaminaire.