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366 GISEMENT DE QUELQUES MINERAIS DE FER
le même ordre ; mais que dans toutes, l'oxydë
de fer combiné ne passe jamais 3 pour leo , comme dans les scories du Creusot et de Gelslantern ( voyez le Mémoire de M. Guenyveau, Jourual des Mines, n°. 132, t. XXII ) , et que l'oxyde de manganèse s'ajoute aux autres prin-
cipes dans une quantité qui dépend de son
abondance clans le minerai. Je n'ai point analysé la castine dont on s'est servi comme fondant; mais el le ne peut différer sensiblement des autres pierres à chaux de
ce pas. J'ai trouvé dans un échantillon des
environs de Vedrin , qui m'avait été annoncé comme fournissant de la chaux grasse :
DE LA BELGIQUE.
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damment du haut fourneau qui est placé dans
un grand bâtiment, avec deux feux de gal-
basserie , et tous les ustensiles nécessaires pour
mouler en sable, il s'y trouve deux ateliers dë forges ; le premier atelier contenant un four à réverbère pour affiner de la vieille ferraille, deux feux de chaufferie , deux martinets avec leurs enclumes , un laminoir et une fonderie avec trois feux pour rechauffer les plaques ; et la deuxième forge renfermant une chaufferie , deux martinets avec leurs enclumes , un. petit four, dont on se sert quelquefois pour chauffer des barres et leur donner une nouvelle perfection , une fbrerie , un bocard à quatre flèches, et un lavoir. La rivière de Senne,
qui coule autour de l'usine donne le mouvement à quatre belles roues qui suffisent pour
Silice
Trace d'alumine et de fer Cllarbcn , moins de. . Carbonate de chaux. .
son activité.; la grande roue fait jouer les
Et dans un autre échantillon indiqué comme donnant de la chaux maigre Silice
Trace d'alumine et de fer Charbon Carbonate de chaux .
3
96,5 100
Les deux échantillons exhalant d'ailleurs à la cassure une odeur très-fétide d'hydrogène sulfuré. L'usine de Glabecq , appartenant à M. Besme, est une des plus belles de la Belgique. inclépent.
pistons d'une paire de soufflets à cylindre d'où sort le vent pour le haut fourneau , les deux gal basseries et la chaufferie de la deuxième forge; deux autres roues, au moyen d'engrenages convenables ,font tourner les quatre martinets, les deux cylindres du laminoir, les deux cylin-
dres coupans de la fenderie , le bocard et la forerie ; enfin la dernière roue met en mouvement deux paires de soufflets de cuir qui donnent le vent aux deux chaufferies de la première forge. Les quatre martinets et le laminoir ne vont qu'alternativement, les uns de jour et les autres de nuit ; et quand on fend, les deux cylindres du laminoir font, à l'égard
des cylindres coupans de la fenderie , l'effet des
roulots par lesquels on aplatit ordinairement les ba,rres ayant de les diviser.