Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 164]

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SUR LES ESSAIS DE MINERAIS

DE LA MINE DE CUIVRE DE STOLZEMBOURG.

celui de fer, et à un peu d'acide carbonique

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existant clans les points verts du minerai qui est annoncé par une longue effervescence au

rouge très - beau, pesant juste 29 , comme l'analyse l'indique , et dès scories: parfaitement semblables à: celle citée de la vieille

trique.

ferraille.

moment où l'on y verse à froid l'acide ni-

Ainsi, pour réduire en grand le minerai,

Il ne s'agissait plus que de séparer le

il suffira de pratiquer deux opéra.ti.ons ; pour

cuivre du minerai par un procédé de fonte facile et expéditif. Pour cela j'ai considéré que tout se réduisait à faire passer en scories le fer combiné par une addition de principes terreux convenables , lorsque le soufre avait été dégagé , et que les métaux s'étaient

la première on aura un fourneau à réverbère à sole plate , où l'on grillera exactement (ce qui ne sera pas très-long à obtenir, ainsi que je l'ai vérifié en petit) tous les minerais,en poudre que donneront les bocards et laveries ; on y acheverait aussi le grillage des minerais en gros échantillons , lorsqu'ils auraient passé d'abord à un grillage en plein

complètement oxydés. Or l'analyse d'une sco-

rie provenant d'un affinage de vieille ferraille dans un fourneau à réverbère dont- la sole était recouverte de sable , m'ayant fait. connaître que 68 d'oxyde noir de fer, , qui répondent à 75 parties d'oxyde rouge', formaient avec 32,5 lde principes terreux dont 3/ de silice , une combinaison trèsfusible ; j'en ai conclu que, si dans le' mi.lierai_ de Stolzembourg bien grillé , où il se., trouve 46 parties d'oxyde rouge de fer et 3,5 de silice, on y mêlait /8 parties de sable blanc quartzeux , en imbibant d'huile le mélange pour réduire le cuivre, et pour faire

passer l'oxyde rouge de fer à l'état d'oxyde noir qu'il doit prendre dans la scorie, il devait se produire une séparation exacte du métal. C'est ce qui est effectivement arrivé ; car, en fondant à .un feu de forge couvenable le mélange ainsi préparé dans un .creuset non brasqué , eu un culot de cuivre

air, monté en pyramide, si ce premier feu. n'était pas suffisant.

Ensuite l'on aurait un second fourneau à réverbère , disposé pour la fonte , où l'on passerait les minerais ainsi grillés, mélangés

.

avec du sable blanc dans les proportions citées , et en y brassant de la poussière de charbon. En donnant le coup de feu convenable, il me semble que l'on doit réussir complètement par ce procédé, qui aurait l'avantage d'éviter cette série de grillages et de fontes répétées des minerais , et des /nattes. que l'on exécute ordinairement dans les fonderies de mines de cuivre, notamment à Saint-

Bel et Chessy. (Rhône ), comme on peut le voir dans un Mémoire que nous avons fait en commun , mon collègue M. Lemaire et