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DÉCOUVERTE DE L'ÉTAIN
DANS LE DÉP. DE LA LOIRE-INF ItIEURE. 299
en isole des parties considérables, y cause des éboulemens en désagrégeant et minant conti-
DubuisSon visitèrent le gisement d'étain , la. mer avait nettoyé le rivage, comme si elle avait
les mêmes direction et inclinaison que celui du. fort Saint-Michel. Nous y avons remarqué de plus des couches en C; d'autres dont les feuil-
.!on en rencontre d'autres pl us considérables qui .`-xious offrent un quartz ru banne , mélangé de rouge, de violet et de vert ; ce qui donne à ces masses l'apparence d'agate onix. Ce quartz, en.
nuellement la base ; enfin elle y forme plusieurs cavernes ou grottes, dont la plus curieuse et la plus considérable est celle dite de Madame. Ce gneiss , qui se trouve dans le point le plus élevé de la côte, nous offre
lets ondulés et repliés dans un certain ordre, donnent à cette roche l'apparence de diverses étoffes chinoises.
5° Au-delà du Castelly,, à la pointe de penhareng , mot celtique qui se traduit dans notre langue par ceux de tête de hareng, on. trouve le granite coupé par des filons de quartz
hyalin blanc, offrant souvent des déviations. C'est dans cette partie intéressante de la com-
mune qu'on remarque, au Sud-Ouest de Piriac ,
des indices de minerai d'étain. La roche gra-
nitique ne se laisse apercevoir que sur le rivage même, où elle est recouverte à chaque marée
par les eaux, si on en excepte quelques soi"mités, comme celle où l'on voit le prétendu tombeau d'Almanzor,, taillé de main d'homme à la partie supérieure d'une de ces masses granitiques. Ici la côte abaissée est recouverte de terrain d'alluvion , mélangé de gravier, de sable
et d'argile, dans lequel on observe quelques masses assez considérables de quartz hyalin blanc, qui sont mises à découvert, et souvent -détachées par le choc des vagues. Ce rivage change souvent d'aspect, sur-tout au moment des grandes marées. Quand MM. Athenas et
voulu favoriser les recherches de nos savans trouvé collègues : moins heureux qu'eux , la plage couverte en grande partie d'argile, de sable et de galets. Au milieu de ces débris
quelques endroits , nous paraît être sur place, et renfermé dans le granite. Près de là, sont d'autres grandes masses isolées d'un quartz hya-
lin blanc, blanchâtre ou grisâtre, fétide, translucide ou demi-transparent, dans lesquelles on aperçoit de loin en loin qUelques petites parties
de minerai d'étain ordinairement noirâtre et brillant dans la cassure, quelquefois brunâtre,
.et plus rarement d'rn brun-jaunâtre. Les niasses
de quartz contiennent aussi , assez souvent quelques parties de mica et de feldspath. Le minerai d'étain est à l'état d'oxyde ordinairement amorphe, quelquefois cristallisé. Dans le voisinage de ces blocs on aperçoit,
dans le granite même, des filons de quartz hya-
lin blanchâtre que je n'ai pu observer, d'après ce fini a été dit plus haut, que sur une trèspetite longueur; le plus considérable , qui marche à peu près du Nord an Sud, a i mètre 5 décimètres de puissance dans , sa plus grande épaisseur; il est.proba He que les grosses masses quartzeuses en proviennent. Deux autres , moins puissans , semblent se diriger perpendiculairement au premier, et venir y aboutir vers l'Ouest.
Oui pourrait encore citer d'autres filons quart-