Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 116]

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PETIT FOURNEAU' A COUPELLE.

les ateliers de les laboratoires de chimie et dans s'empressera sans doute quelques arts, où l'on

OBSERVATIONS

de l'adopter. Signé, THÉNARD , VAUQUELIN. sur le générale des Monnaies Nota. L'Administration membres de Vauquelin et Thénard , rapport de MM. , etc. , etc. , a approuvé l'Institut , professeurs de Chimiel'adoptio,n pour le service ce petit fourneau, en a arrêté ordonné la fabricaet, en outre, a des bureaux de garantie, pour être distribué aux essayeurs tion du nombre nécessairehabituellement le moins d'essais à de ces bureaux qui ont bureaux de garantie d'un faire , et l'envoi à chacun des rédigée d'après ses ordres. exemplaire de la description

Sur °les ea-périences à l'aide des.quelles les physiciens &mont/eut la re exion du calo-

rique;

Par M. TAEIVIERY, Ingénieur au Corps impérial des Mines.

Les

expériences de Saussure et de Pictet sur la réflexion du calorique , sont trop con-

nues pour que nous nous arrâions à les décrire ici (1'). Il nous suffira de rappeler qu'après avoir disposé l'un vis-à-vis de l'autre deux miroirs Concaves .1W, M', on place au foyer de ce dernier un thermomètre d'air H, et au foyer de M un matras S rempli d'eau bouillante, ou

bien un matras S' plein de neige, sur laquelle .on a versé de l'acide nitrique. Dans le cas du matras S, le thermomètre H monte

de plusieurs degrés ; il descend, au contraire, dans le cas du matras S', et on le voit remonter aussitât qu'on retire ce Matras. Ces deux expériences , pour la théorie, n'en forment, dans la réalité , qu'une seule. Ou n'a toujours qu'a considérer deux corps, dont l'un est plus chaud que l'autre. Le but que nous nous proposons dans cet article étant de répondre à une objection qui (i) Voyez le Traité de Phyiique de M. Haüy, tom. pag, 97 et suiv. 13,2