Journal des Mines (1813, volume 34) [Image 37]

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ANALYSE

refroidissement. La liqueur, étant exactement neutralisée par l'acide nitrique, ce qui lui donnait 'un léger rose (indice du manganèse), fut filtrée ; c'est alors que les sels à base d'argent et de mercure y occasionnaient des précipités rouges, et ceux du plomb un ,précipité jaune; ce qui confirme la présence du clirôme de la manière la plus positive. J'ai rencontré -quelques difficultés pour déterminer, d'une manière exacte, la petite quantité de chrôme qui existe dans ce fossile ; car, après la première calcination , la matière conserve encore une nuance de vert d'émeraude, quoique la potasse ait converti une petite portion d'oxyde de chrôme en acide ; on a de la peine , dis - je , à l'épuiser entièrement de .chrôme par la potasse. Je me suis servi de nitrate de potasse, avec lequel j'ai fait rougir ro grammes de fossile; il a fallu encore plusieurs calcinations pour enlever unit le chrôme., La masse restante délayée dans l'eau , les liqueurs filtrées , réunies et saturées par l'acide nitrique, 'j'y ai versé du nitrate de mercure ; le précipité briqueté , étant lavé et desséché fut calciné dans une cornue de verre pour en volatiliser le mercure ; lé résidu était de Poxydé .de chrtune , qui pesait um demi décigram-'

Peur apprécier la nature intime du fosSile j'en fis rougir roc décigrammes avec 400 dé,ciIl est .évident que la couleur. du vert d'émeraude

est due au cbrenne;.car, dans les échantillons où ces points verts sont peu abondans , ou manquent tout-à-fait , je n'ai pas trouvé sensiblement de chrôme.

DU PYROX1NE EN nocHE.

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grammes de potasse dans un creuset de platine.

La masse fut délayée dans l'eau bouillante, et dissoute dans un excès d'acide muriatique ; la liqueur fut mise à. évaporer dans une capsule de porcelaine.

/

A mesure que le liquide s'approcha, il se

prit en une gelée tremblante. Amené à siccité, j'ai épuisé la matière par l'eau bouillante. Le résidu insoluble, bien. lavé, desséché et calciné, a présenté 45 décigrammes de silice.

La liqueur provenant de ce lavage, conte-

nant les muriates, a été mise en. ébullition pendant quelque tems avec du carbonate de soude,

pour convertir tout ce qui pouvait exister en carbonate. Le précipité, qui résulta de cette

opération, fut bouilli avec une dissolution concentrée de potasse. La liqueur contenant la p0tasse, étant décantée, fut mêlée avec une dissolution de muriate d'ammoniaque clans l'in-

tention d'en séparer l'alumine. Le précipité

lavé , desséché et calciné, présentait un' décigramme" d'alumine. Le résidu insoluble de la potasse a été mêlé à l'acide sulfurique étendu d'un_ peu d'eau. La

matière saline n'avait disparu qu'en partie par l'acide sulfurique , et celle qui restait sur le

filtre, étant légèrement lavée et calcinée , a présenté 34 décigrammes de sulfate de chaux;

cla qitd chaux. ettx.

correspond à 19,5o décigrammes de

La liqueur décantée du sulfate de chaux,

qui devait contenir les autres bases en état de sulfate, a été étendue de beaucoup d'eau lé,Tèrement aiguisée j'y ai versé du carbonate de potasse neutre, qui en a précipité l'oxyde