Journal des Mines (1813, volume 33) [Image 178]

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SUR L'AFFINAGE 336 naire. Je vais donner-les résultats d'un affinage de 522 1. , qui a duré dix-sept heures pour

.1:

obtenir les scapolons. ,La consommation du combustible s'est élevée à 36 vals, ce qui fait neuf quintaux de charbon. Le produit en scapolons était de 419 1. Ces Scapolons, soumis à l'opération de l'éti se sont réduits à 400 , et ont consumé rao-e b 8 vals, ou bien 2 quintaux de charbon. La consommation. totale est donc de 11 quintaux pour quatre quintaux de fer ; ce qui fait 2731. pour i.00 de fer forgé en petites barres. De ces résultats nous pouvons conclure que le procédé dont je viens .de donner la description est infiniment avantageux , comparé à l'ancien, puisqu'au lieu de con sonmier 5oo environ , on ne brûle plus que 275 1. De-plus , .

main-d'oeuvre, au lieu de s'élever à 3 f. par quintal, sera réduite à 2f. 15 c. Cette grande

économie dans le combustible provient du char-

bon que l'on brûle dans la première opération bergamasque pour opérer la fonte, et de celui qui est employé: pour vaporiser la grande quan-

tité d'eau que l'on projette dans beaucoup de circonstances ; ce qui n'a point lieu dans cette méthode. Au reste, cet essai n'a point encore acquis le degré de perfection dont il est suscep-

tible. Les marteaux de l'usine sont beaucoup trop légers et le mouvement trop petit. De là, le fer se refroidit , et on est obligé de le porter souvent au feu. Puisque cette usine ne travaille qu'en petit fer, il est inutile de forger les loti pes de 6o à 8ol.

dans le cas même où les ouvriers persisteraient à ne sortir que de grosses masses; il conviendrait

DE LA FONTE.

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(irait 'dé les aplatir sous le marteau pour en

chasser les scories, et de les couper de suite en. 5 ou 6 lopins. Le fer en serait meilleur, par la facilité que l'on aurait à le purger dans toutes ses partieseil se formerait moins de battitures, et ces lopins se chaufferaient bien plus vite que les grandes masses. Par suite, on pourrait les .placer sur les charbons, et contenir l'affinage des coutis sans interruption. On pourrait même former le foyer dans le sens du contrevent et de la rustine par les coutis. lis se disposeraient à la fusion, et on économiserait encore du combustible. Dans l'état actuel des choses ; je pense que la consommation totale peut se réduire à 225 en suivant les corrections que j'indique. Je nie propose de continuer _ces essais lorsque la saison permettra la mise en activité des usines. En examinant toutes les circonstances de ce nouveau procédé, on reconnaît facilement

finage styrien. En effet, dans ce dernier, on. coule la gueuse en petites plaques appelées blettes ; elles sont grillées , puis ensuite affi-

nées par une seule opération. Dans la méthode exécutée aux forges des Valettes , on coule la gueuse dans un creuset, et on le réduit en grumeaux ou grenailles. L'opération du coutisage n'est autre chose que le grillage styrien ; car les grumeaux né sont qu'un assemblage de grains de fonte. L'air peut les pénétrer dans toutes les parties; et, sous ce rapport, ce grillage est plus parfait que celui de Styrie. La consommation de combustible est moins grande que dans ce dernier ; mais la main-d'oeuvre est plus considérable. Enfin , l'affinage des couds s'effectue à une seule opération comme celui des plaques. rotame 33 , n0. 197. Y

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