Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 108]

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SUR LA 'd'UNION DU NATROLITHE

variétés, qui indiquent également leur rap-

prochement, telles que la fusibilité la solution

en gelée dans les acides. Il ne peut plus y

avoir aucune raison de les séparer, du moment que la cristallographie et la chimie sont d'ae.e

cord ; et c'est ce qui doit leur arriver toutes les fois que l'une ou l'autre ne se sera pas trompée.

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etc.

NQTICE Sur quelques Minerais de zinc ; Par M. Bo ii E s NEL , Ingénieur au Corps impérial des Mines.

IL a été constaté parles re-cherches de M. Smith-

son, que l'on ,devait distinguer trois espèces particulières de calamines , savoir le zinc oxydé silicifère , le zinc carbonaté anhydre

et le zinc carbonaté hydreux.

M. Berthier, en publiant le Mémoire de M. Smithson , dans le Journal des -Mines , n°. 167, a donné un très-grand nombre d'analyses qui démontrent que le zinc oxydé silicifère et le carbonate de zinc anhydre se mélangent entre eux dans toutes les proportions

et encore avec d'autres carbonates, tels que

ceux de fer .et de manganèse. Parmi les calamines du Limbourg, il a trouvé des cristauX qui appartiennent à l'espèce oxyde de zinc silicifére , et d'autres cristaux à l'espèce du zinc carbonaté anhydre, ce dernier associé à une très-petite quantité d'oxyde de zinc silicifère. Un mélange des deux mêtnes espèces constitue aussi la masse calaminaire du Limbourg mais c'est l'oxyde de zinc silicifère qui y domine. M. Berthier ajoute, que dans. l'espèce oxyde de zinc silicifère , l'affinité des deux substances combinées est si .forte., qu'elle ne permet pas

à l'oxyde de se réduire, quoiqu'en contact, avec des substances combustibles à unehaute tem-

pérature, et que l'oxyde de Zinc pur, s'il se rencontre un jour , se conduira tout autrement.