Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 92]

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STRUCTURE

de parler. La figure 9 représente- cette variété dont j'ai moi-même un cristal d'une forme très-

prononcée, qui vient d'Angleterre, en sorte qu'on ne peut douter qu'il n'ait la même origine que ceux qui ont été observés par M. de

Bouillon. Sa forme résulte d'une combinaison des faces b, b du dodécaèdre qui vient de nous ocCuper, avec les faces r, r du métastatique, et les pans c ,c' du prisme hexaèdre régulier, d'où l'on voit qu'elle ne diffère de celle de la variété émoussée (fig. 7) qu'en ce que dans cette dernière les arêtes les plus saillantes du métastatique sont remplacées chacune par une seule facette , au lieu qu'ici elles le sont par un double biseau. Les bords n, y (fig.. 9 ) des facettes

qui forment ce biseau sont très-sensiblement parallèles entre eux. Or, les facettes dont il

s'agit étant les analogues de celles qui sont réunies par l'arête of (fig. ) , il est nécessaire que cette arête ait la même inclinaison que l'arête saillante du métastatique qui répond à v .(fig. 9) , sans quoi le parallélisme n'aurait pas lien. Mais l'angle que fait cette dernière avec le plan vertical .c est de 153' 26' 6", et d'après la théorie de M. de Bournon , l'angle que forme l'arête ofavec le même plan est de 154a 28' 13", ce qui lait ld 2' 71'de différence en plus. Au contraire , le calcul démontre due, dans la forme qui résulte des lois exposées plus ha.ut, les deux incidences étant parfaitement égales, le parallélisme est rigoureux. Maintenant, j'observe que M. de Bournon a décrit une autre variété (1) dans laquelle les facesf (fg. 7) du

DES CRISTAUX.

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rhomboïde inverse, qui Se montrent quelquefois seules, comme ici, à la place des arêtes les plus -saillantes du dodécaèdre métastatique

sont situées entre les facettes b, h' (fg. 9) ,

et dans ce cas le parallélisme, sans cesser d'exis-

ter relativement aux bords de ces dernières facettes, se répète sur ceux des premières, ce qui est entièrement conforme àe l'analogie d'une

multitude de variétés, où comme je l'ai déjà dit, on voit des successions de facettes , dont les bords sont allignés parallèlement les uns aux autres.

.J'ai donné à la variété que représente cette figure 9 , le nom de chaux carbonatée identique , parce que les lois de décroissement à l'aide desquelles le véritable noyau produit les faces c, r étant e, D, on a les mêmes lois pour les faces c, b rapportées au noyau hypothétique.-

Avant de terminer ce qui regarde cette variété, je remarquerai qu.e le rhomboïde e , qui

y fait la fonction de noyau hypothétique, et qui reparaît comme forme secondaire, dans la 7o. modification de M. de Bournon (i), a les mêmes rapports avec celui de la 10e modifica-

tion décrite par ce savant (2) , et qui a pour 4 signe e, que ceux qui. existent entre le rhoinTonie 2 , p. 1.5. Ibid. , p. 19. Le rapport entre les demi-liagonalese, p' des faces de ce dernier est celui de 1/7; à 1/. Dans le rhomboïde eT, on a V775 à Vi7. pour le rapport qui ecrrespond

(I) TOM. 2 , p. b4 , et pl. 39 ,fg. 569.

au précédent. Il en résulte que le rapport entre le rayon et