Journal des Mines (1811, volume 30) [Image 131]

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SUR LE FER jamais donné le plus léger indice de la:présence de l'arsenic. Cependant , dans l'hypothèse du rapprochement dont il s'agit, quelques-uns au moins devraient en contenir en plus ou moins

grande quantité, pour former cette chaîne de

passages presque insensible que l'on remarque toujours dans les séries de variétés qui appartiennent à une seule espèce. Au contraire, l'arsenic constitue ici une limite bien tranchée, et paraît même servir à faire reconnaître sans équivoque la substance dans laquelle il entre. En. effet, il suffit, pour les distinguer, de présenter 'à la simple flamme d'une bougie un petit fragment de chacune des deux substances ; la fumée épaisse accompagnée d'odeur d'ail qui s'exhale de l'une, et la fumée légère et l'odeur_ simplement sulfureuse que donne l'autre, ne permettent point de les confondre, tant I a différence qui en résulte est frappante. Concluons donc, avec M. Haiiy,, de tout ce qui précède, qu'il existe évidemment dans la mature deux espèces très-distinctes de fer sulfuré, et que tout paraît aussi s'accorder pour

faire croire que la nouvelle espèce doit être

également séparée du fer arsenical. Une différence sensible de cinq degrés dans les angles des formes primitives ; se joint aux propriétés chimiques pour s'opposer à cette réunion. Telles sont les conséquences qui se déduisent de l'observation dans l'état actuel des choses. cc Tout ce qu'on peut exiger de celui qui cultive une science, a dit M. Haüy dans la séance où il exposa les faits que je viens de rapporter, c'est qu'il tire le meilleur parti possible des ressources qu'il a entre les mains; en sorte que si par des