Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 69]

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SUR LA notriLLE pmg. 71) serait tenté de les regarder, sur-tout le premier, comme appartenant à l'anthracite. Cependant le giantz kohle brûle parfaitement, mais sans répandre ni flamme ni odeur; il laisse une cendre blanche et légère. C'est la meilleure de toutes les variétés de combustible qu'on re-

tire du Meisner. IL en est tout autrement de l'anthracite de Schemnitz en Hongrie, qui est celui que je prends pour terme de comparaison, parce que j'en possède un échantillon bien au-

thentique, qui m'a été donné par M. Widenmann qui l'a rapporté de Hongrie , et qui le premier l'a fait connaître. Cet anthracite reste intact, au degré de feu auquel le glantz kohle brûle , il s'y fendille , s'y brise en petits éclats qui n'ont même pas perdu le brillant qu'ils avaient avant d'avoir été mis au feu. M. Schaub l'a analysé (vraisemblablement le olantz kohle) (description du Meisner, , p. 146),

et n a trouvé que sur cent parties, il y en avait Matière inflammable. 2. Alumine. Silice et fer, 1

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s. LXI. Gisenzent du glan.tz kohle et du stangen kolde.

Ces deux substances se trouvent à la partie supérieure de la couche de bois bitumineux dumont Meisner ; elles sont tellement mélangées et entrelacées, qu'il est bien permis de les regarder comme ne faisant qu'un tout ; c'est ce que je fais ici. Nous verrons par la suite si le

ET LE BO/S.BITUMINEUX.

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jayet qui est au-desous ne devrait pas être considéré comme partie du même tout : je me contente de dire ici, que le jayet du Mei suer dif-

fère de celai de tous les autres lieux, même

de celui du Hahichtswaide. J'ai là-dessus quelques idées particulières, qu.e je vais, dans un instant, soumettre au jugement du lecteur, en me réservant formellement le droit d'être traité avec indulgence, si je me trompe. La couche de combustible au Meisner a ,dans quelques endroits, jusqu'à cent pieds, ainsi que nous l'apprend M. Schaub , dans sa description du mont Meisner, qui est la meilleure que nous ayons, et dont nous avons bientôt à.espérer une seconde édition bien plus complète

Dans cette couche, on remarque successivement, à partir du haut, les variétés suivantes i. Le stangen kokle. Le glantz kohle. Le pech kohle.

Le braunkolae , d'un-hoir-brunâtre, qui est appelé sur les lieux le bon7braunkohle , et qui n'est qu'un bois bitumineux chargé de beaucoup de bitume, passant même souvent au jayet. Le braunkohle , qui renferme du bois bitumineux et de la terré végétale bitumineuse. Le bois bitumineux, proprement dit, appelé stockerk dans l'endroit.

Je n'ai pas donné, à dessein, l'épaisseur que comprend chacune de ces substances, parce qu'elle varie que quelques-unes d'entre elles manquent quelquefois, et l'épaisseur même du tout , que nous avons dit aller à cent pieds en quelques endroits, se réduit à S'ou 4 dans quelques autres ; en outre, la place qu'occupe cha-