Journal des Mines (1808, volume 24) [Image 185]

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srn LA cioLocir

Cronembourg ( Ourthe ) , ,êt Prum ( Sarre ) ; ce qui renferme mie petite Gémund ( portion du département de la floër, , quelques communes de la Sarre, et des parties considérables de l'Ourthe, de Sambre-et-Meuse des Forêts et des Ardennes. Elle est bornée -à.0 Nord-Ouest par le Condros et le Hainaut ; an, 'Dénomina- Sud-Est par l'Eiffel et le Luxembourg. Cette; tion. démarcation fondée , comme on le verra tout-, à-l'heure , sur l'existence d'un terrain particulier, est en rapport avec l'usage vulgaire , qui a toujours appliqué le nom d'Ardenne à cette étendue , quelqu'aient été les divisions politiques qu'on y: :a successivement établies. Ce pays, est plus élevé que les contrées enElévation au-dessus vironnantes. Cependant les sommets les plus de la mer. hauts , dans la partie septentrionale, au département de l'Ourthe, ne surpassent pas 656 mèt. au-dessus de,la mer. Je n'ai point de nivellement de là»-p'4i-tie méridionale Mais j'ai heti dé 'Croire que la différence n'est 'pas très-con sidérable" elle est peut - être un peu plus basse. onnepen

juger de la nted,guen

terrain par l'écoulement des rivières.

Cette élévationde l'Ardénne, prouve comme on , pourrait (être .'induit en erreur , si on Vo-ujuger ,;,e. la 'pente générale critil pays Par la directierides. eaux. Ln effet-,:si on examine le cours des rivièresqui arrosent la partie orieniaiede I a Vrance , on obser.veralque les envi-rOns 'll,a-ngrés (Haute-Marne ) s'erveilt de- point de division-à-d-es eaux qui s'écoulent dans-la Méditerranée , dans l'Océan et dans la mer du Nord et on en conclura naturellèmen"

partir

DU NORJ) DE LA FRANCE.

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partir de cette montagne haute de 456 mèt. (1), le sol s'abaisse graduellement jusqu'à ces mers, et on ne se clouterait point que la Meuse par exemple, qui prend sa source au pied de ,cette montagne , vienne traverser à 22 myriamètres au Nord, entre Mézières et Givet (Ardennes ), -.des plateaux dont la hauteur est au moins de 5 à 600 mètres, et que cette rivière à Liég,e ( c'est,-à-dire a 35 myriamètres arrivée en ligne droite de sa source, ce qui en ferait plus de lao si on calculait les détours du courant); cette rivière, dis-je, ne soit alors éloignée que de 3 à 4 myriamètres d'autres plateaux que. élevés de 65o mètres. Cette contrée , dans son état naturel, s'il est Aspect du permis de s'exprimer de la sorte, n'est pas très- pays. montueuse ; on y voit même des suites considérables de plateaux qui ne présentent que de légères Ondulations. Mais clans les parties traversées par quelques rivières un peu importantes, telles que la Meuse , la l'Oure , la Warg-e , la noël', etc. , elle Semois' est déchirée par une multitude de vallées et de gorges extrêmeinent profondes, souvent très-resserrées qui présentent des escarpemens de plus de 200 mètres de hauteur verticale. On peut, pour Le nième ainsi dire, considérer chacune des vallées ,cou ces rivières principales , comme des espèces de tiges d'où partent une infinité de `,1,"eliseturè7' rameaux secondaires, qui. s'étendent sur les (1,telarertiagirnecjei,,..1.,

oùlent

(1) M. Héricart de Thuiy,, Potamographie de la Meuse, Journal des Mines 7o , p. 29.

Volume 24.