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PIERRES TOMBES' 'DE L'ATMOSPIIiRE
A W.ESTON
a rendus si heureusement possibles pour l'avantage de la science, ayant déposé tout nouvellement dans la Collection du Conseil des
la curiosité .de Ceux même pour qui ils ne sont
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Mines , plusieurs échantillons de pierres tom- bées de l'atmosphère à Weston dans le Connecticut, province des États-Unis de l'Amérique septentrionale, a bien voulu y joindre un Mémoire imprimé de MM. Sillima.n et Kingsley. On y trouve un compte exact et fidèle des principales circonstances d'un de ces faits que l'on. a long-teins révoqués en doute ; ou que l'on a crus beaucoup plus rares qu'ils ne le soit en effet, et qui ne se montrent jamais sans piquer ordre propre à en faciliter l'étude , a été déposée dans un local qui a été ouvert l'été dernier aux amateurs de l'histoire naturelle. Cette riche collection, doublement intéressante par le nombre, la variété et le choix des morceaux, renferme 10. La suite de minéraux de feu M. Gigot d'Orcy, dans la-
quelle se trouvent les productions de la France les plus_ remarquables par le volume et la belle conservation des mor-
ceaux , tels que les minerais de fer de Framont , de l'île d'Elbe, de Baigorry, , ceux de cuivre du même iieu , les minerais variés de Bretagne, ceux d'argent de Sainte-Marie et d'Allemont , les minerais de mercure du Palatinat ; enfin beaucoup de variétés de marbres, d'agates , de quartz, de de spaths calcaires, etc. La collection de M. le comte Razamowsky, composée principalement des substances de Russie , tels que minerais
d'or, de cuivre , de plomb , fer natif de Pallas , béryls , jaspes , etc. au nombre de six mille morceaux. Les suites complètes de minéraux d'Angleterre , de Suisse, d'Italie, (l'Allemagne , d'Espagne, de la Norwège sans compter une collection de roches extrêmement variées de tous les pays, propre à l'étude de la géologie, la plupart recueillies par le savant propriétaire lors de ses voyages.
la
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pas nouveaux. Les auteurs de ce Mémoire dont nous nous proposons de donner ici l'extrait, ont visité, avec la plus scrupuleuse attention ; les différens lieux` où ces pierres. sont
tombées, .ceux même où l'on assurait qu'il en est tombé, quoiqu'on n'y en ait pas décorivert; Ils se sont procuré des échantillons très-bien.caractérisés de toutes ces substances: Des entretiens particuliers avec des témoins oculaires du phénomène les ont mis à même d'apprécier l'intelligence et la moralité des principaux personnages qui ont dit avoir vu les faits rapportés dans leur écrit. Des résultats "obtenus par des recherches aussi soignées, méritent sans contredit la plus grande confiance. Le matin du 14 décembre 1807, jour de l'ap
parition du phénomène, le tems fht un peu brumeux ; les nuages inégalement distribués laissaient voir des parties du ciel plus ou moins.. claires, et d'autres entièrement obscurcies. IL y avait vers le nord une étendue de 10 à 15;
degrés parfaitement pures Le jour ne faisait
que poindre : la lune, qui était *à son Coucher, Jetait encore de la clarté. M/ le juge Wheeler traversa, sur les six heures et demie , un enclos voisin de sa; maison-, la face tournée au nord; les yeux fixés terre ylorsqu'une lueur subite., causée par le passage d'un corps lumineux prés du bord de la partie du ciel laphis pure éclaira tous les objets, et le fit rêgardel. en .haut il aperçut alors' un globe de feu, passantderrière'
un nuage qui.; quoique assez épais, ne le lui cacha cependant pas entièreinent; Le météore s'éleva du côté du nord, s'avança .dans une Volume
Fait ',ri
cipat.