Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 235]

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s'rATIsTroetJË rieurs. Enfin, il est bon d'ajouter que plusieurs 458

de ces bancs présentent un grain grossier appro-

chant du tissu spathique eet qu'à en juger par la couleur jaunâtre et le poids de la pierre , est évident qu'elle admet une certaine quantité de fer carbonaté dans sa composition. Ces derniers bancs sont les seuls qui ne contiennent

-point de coquilles. La couche métallifère a été l'objet de quelques recherches : nous la décrirons plus en détail par la suite. Avant de finir la description de la région calcaire, il convient de faire mention de plusieurs accidens qui acheveront de la caractériser.

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Les grottes ne sont pas rares dans cette région. On en compte au moins une vingtaine. La plus remarquable est celle de Martillac, qui 'est située entre Figeac et Cahors. Sa longueur est d'environ 400 mètres. Elle est divisée en trois salles longues, ayant chacune près de 24 mètres d'élévation. Ces salles sont séparées par des conduits tortueux assez longs et assez pénibles à suivre , à cause de la rapidité de la pente qui mène au fond de la grotte. Les pla-

fonds , les parois et le sol sont tapissés d'incrustations stalactiformes très-variées et trèscurieuses. On admire au milieu de la seconde salle une colonne isolée qui s'élance du pavé jusqu'à la voûte, et qui semble .en soutenir le poids. Indépendamment de sa hauteur, qui est

de 18 mètres, cette colonne paraît d'autant plus n'a que 5 décimètres de module, hardie, et qu'elle est très-également filée dans toute sa longueur..

La disette d'eau qui se manifeste chaque été

dans la région calcaire , cause le plus grand

DU DIPARTEMENT DU LOT.

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préjudice à ses habitans. Pendant cette saison .il est des communes, telles que celles qui sont situées sur les plateaux d'Espedaillac et de Cressen sac , qui sont obligées d'envoyer chaque jour leurs bestiaux jusqu'à la distance de io et 12 kilomètres ,, pour qu'ils puissent s'abreuver. Cette sécheresse du sol n'a rien d'étonnant, car sa nature et sa forme s'opposen t à ce qu'il puisse s'imbiber de l'humidité des pluies (1). La pe-

tite quantité d'eau 'qui entre dans les fissures des rochers , descend et filtre dans la profondeur; il est vrai qu'elle finit par être restituée, mais c'est en masse , pour ainsi dire , et tou-

jours.à une distance considérable des points de 'départ. Les sources de la région calcaire sont peu nom breuseS et très-abondantes. Plusieurs telle que celle dite la Fontaine des 'Chartreux' , à Cahors , font tourner des moulins .à leur solfie immédiate du rocher. Les eaux de ces fontaines sont d'une limpidité admirable , et tout à la fois trompeuses. Elles sont fades , pesantes , et contiennent du carbonate de chaux en. (i) Il est reconnu quèlorsqu'il n'y a nasale terre en culture , de terrains couvertS,de plantes évaporantes , qui rafralchissent la surface du sol per l'enlèvement du calorique, ces lieux,.., arides n'ont plus la faculté d'attirer .1a rosée. Je surs porte à croire, ainsi que je ai derelop' pti dans le Bullet-lie-A ki. Société d'Encoure gemérit , 0 16 , que l'h n'Iliclité..invisib'e de l'air échauffé et transporté des varées pote sur les lienx éleva rune quantité d'eau que l'ors est rocher nu cet air ne tromunt pd'e.cotelle eltm fraiche qui l'oblige de perdre de son calant-File, 'et' en inêtne-tents de déposer les parties acqiieuse qu'il ne ,pe ut plus coutt.,,nir est porté ailJeurs , et va {briller lifin de nouvelles sources de Mi

t.t

.(Note de III. Gillet-Laurnont).