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STATISTIQUE, DES
MINES ET USINES
deviennent de plus en.
naître de la conviction , , à mesure qu'on plus vagues et incertaines enfin s'évanouissent s'approche des lieux, et tout-à-fait devant un oeil observateur. séduits montagnes, Plusieurs habitans de cesou par les promesses par des indices trompeurs, de baguette, laissent des tourneurs menson _ baères incultes pour parcourir les monleurs Champs est l'objet unique de tapes les plus âpres. L'or s'ils rencontrent des toutes leurs recherches : de houille., à peine mines de plomb , de fer ou attention , et ils quelque daignent-ils -faire ordinairement pour tout fruit ne remportent des morceaux insignide leurs courses,deque pinte de fer et dé cuivre-, flans- de mica ou (Peignes esdont- la couleur jaune les séduit. encore leur cusayeurs Genevois enflamment de l'or la présence pidité en leur annonçant stériles, pour se faire dans ces éChantillons qu'ils. ne ,font pas, payer 'chèrement des essais se dispenser de faire. ou qu'ils pourraient regarder , ati moins comme poibiuté 'On peut donc mines d'or dans ce .ita,,,isten- douteuse , l'existence de n'exclut pource de l'or pays; la nature de ses montagnes ces ,de ce précieux métal , et 'hontagnes. tant pas la présence dans la multitude de fique il serait possible rencontre il .y lons de fer sulfure,qu'on y exécutés sous ce eût d'aurifères, mais les essais de Moûtiers et de point de vue 'aux laboratoires résultat- saPesey n'ont encore donné aucun et tisfaisant. pourtant que plusieurs rivières On assure que des paillettes d'or , et Ri,ières et torrens a.- torrens roulent des pour recueillir ce métal , t'ables de lavage rilères.. les bords du Chéétaient autrefois établies sur .
DU Dlh'ARTEMENT DU MONT-BLANC.
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ran , entre Arit et Cusy,, sur le torrent de Népha près de Rumilly, etc. C'est principale- P rétendue e d'or (IQ ment sur la montagne -de la Balme, au-dessus min de Ste.-Foi , que l'on s'est plu à accumuler des la Balme.
- indices de mines d'or. Je dois' pourtant dire
qu'ils m'ont paru dénués de fondement, et que j'ai lavé les sables, prétendus aurifères, qui se trouvent au pied du glacier de Serrus , sans pouvoir y découvrir la moindre trace de ce métal.
Notà. Il est cependant certain qu'un habitant de la vallée de Chamouni a traité dernièrement avec bénéfice, pendant plusieurs années , des pyrites aurifères qu'il exploitait à une très-grande élévation dans les rochers de la chaîne du
Mont-Blanc. Peut-être même s'occupe-t-il encore de ce travail. Mais il a réussi jusqu'ici é. empêcher qu'on ne découvrît le lieu de ses recherches. Le Mont-Blanc , il est vrai , et la vallée de Chamouni , faisant aujourd'hui partie du Département du Léman , n'ont pas été compris dans ce Mémoire , qui n'a eu pour objet que la description du Département du Mont-Blanc. Mais se trouvant sur la limite des deux Départemens , et les roches des environs de Chamouni se prolongeant du côté du petit Saint-Bernard, dans le Département du Mont-Blanc, il en résulte une sorte de probabilité qui n'est pas suffisante pour déterminer de folles recherches , mais qui du moins doit empêcher de rejeter légèrement les indications que l'on pourrait recevoir. BR.
s. B. Argent.
On ne connaît pas dans le Mont-Blanc de mine d'argent natif. Ce 'métal ne s'y trouve qu'associé au cuivre gris, et au plomb sulfuré: Nous traiterons séparément de ce dernier mélange, pour lequel le plomb est ordinairement l'objet principal. Il ne sera f'ait mention ici que diei. ssmines de cuivre gris argentifère, ou argent
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