Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 105]

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DU DE!PARTEMENT DE L'AVEYRON.

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STATISTIQUE IVIINRAL061QtTE

essen. traits caractéristiques qui le distinguent commune qu'on rencontre tiellement deCelui aussi des ruent dans l'Aveyron ; on -y retrouve dans les substances qui ne sont point connues celui du Larautres plateaux , si ce n'est dans vient se confonac , avec lequel le causse noir deux réque ces dre; On peut même assurer niveau , et gions calcaires existent au même ne qu'elles n'en forment qu'une , puisqu'elles la Doursont séparées l'une de l'autre que parle long de bie ; enfin le causse noir se continue Milhaud, la rive droite du Tarn, au Nord devolcaniques des projections jusques aux pieds de Saintqui se manifestent à peu de distance points sur Beauzely, , et dans plusieurs autres Saint-Léons et le la pente du Levezàn , entre considérer cette monViala du Tarn : on peut malgré tagne comme une de ses limites , Leons qu'il , s'étende encore au-delà de Saint- le causse allant se raccorder vers le Nord avec

de Severac , ou le pays calcaire arrosé par

l'Aveyron. Les gorges plus ou moins étroites qu'arrose au causse le Tarn dans cette partie supérieure fertilisées que noir, jusque à Milhaud , ne sont mélange de la Marne, et par son par l'effusion avec la couche d'argile glaise interposée entre la les différens bancs calcaires qui composent partout où masse des montagnes en général ; ce mélange n'a pas lieu, les collines d'attérisqu'une sement et les bas-fonds ne présentent calcaire noirâterre de denier , ou Un schiste rien par luis'exfolie et ne produit

tre qui me me.

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Le Tarn recoit à Milhaud la rivière de la

Dourbie , qui concourt avec lui à former en cet endroit un vallon assez spacieux, entoriré 'de toute part de hautes montagnes calcaires, sou-vent coupées à pic , et dont les dégradations successives laissent apercevoir des traces non équivoques d'une houille pour ainsi dire ébauchée , et d'un minerai plus ou moins alunii-. neux ; le sol y est en. général très-productif' dans les bas-fonds, et l'ardeur du climat, qui semI4e participer de celui de Montpellier , favorise dans tout le vallon de Milhaud des plantations. de toute espèce , et principalement celle des

amandiers, qui fournissent, dit-on, aux propriétaires, dans les années de rapport, de quoi

les décharger presqu'en totalité de leur contribution. La Dourbie prend sa source dans le Département du Gard, dans un terrain schisteux qui. disparaît bientôt au - delà de Saint-Jean-duBruel

le sol qu'elle arrose dans le vallon

de Nant , est encore fertilisé par la Marne qui s'épanche des montagnes supérieures, 'ou bien par des engrais et un labour plus perfectionné dans ce canton que dans beaucoup d'autres endroits du Département de l'Aveyron : c'est là (1) Les montagnes, composées d'un schiste quartzeux, plus

ou moins mêlé d'argile , qui entourent St-Jean-du-Bruel et qui paraissent être un embranchement des Cevennes, annoncent l'existence de quelques filons métalliques onpr,tend même y avoir exploité, il y a 25 on 3o ans, un Minerai, de plomb sulfuré argentifère mais les fouilles sont fermées ,

et l'on ne retrouve plus sur les lieux aucun vestige de ces: extractions anciennes.

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