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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
nomme ardoises .badières. Les principales carrières sont celles de Villarsgérel St.-Oyen
St.-Pierre de Belleville, Centron , Rop-,naix Pesey,, etc. Elles sont exploitées par les paysans
des environs, qui n'y travaillent que lorsque les travaux agricoles sont interrompus, et sur-tout
en hiver. Leurs débouchés se bornent nécessairem.ent à là .consomMation des communes voisines
Ardoisières de la Mau-,
renne.
La Maurienne n'offre que deux ardoisières en exploitation, l'une est située à St.-Julien;et l'autre à Villars-,Gondran. L'ardoise qu'on en tire est de médiocre qualité, et blanchit trèspromptement à l'air. On extrait en outre des ardoises badières en plusieurs endroits.
Malgré l'abondance de l'ardoise dans ces
Les arrondissemens de Cham-
béry et
d'Âne ecy
en sont dépourvus.
Marbres et brèches de l'arrondissement de . Chantbéry.
ii
DU DEPARTEMENT DU MONT-BLANC.
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depuis celle d'une tête d'épingle jusqu'à celle du poing. On en trouve d'à peu près semblable à Jenne, et le percement, que l'on exécute en ce moment à la Grotte, pour donner une direction souterraine à la route. de Lyon, à mis à découvert des bancs de même nature. On extrait encore, dans l'arrondissement de Chambéry , du Marbre gris veiné de blanc à St.-Sulpice , et du marbre noir à St.-Philippe Ces deux carreres et celle de Vimines sont les Seilles qui soient actuellement exploitées, en- Débités à core ne le sont-elles que faiblement. Elles ser- la scierie vent à alimenter la scierie à eau de Cognin , où de G' l'on fait des tablettes et des jambages de cheminée , des tables, etc. On polit à bras. Cette fabrique a beaucoup perdu de son activité, elle
deux arrondissemens , on y trouve encore , même auprès des carrières, un très-grand nombre de maisons couvertes en chaume ; cependant les toits de cette nature, outre qu'ils sont aussi cofiteux et beaucoup moins durables que, ceux en ardoises badières , occasionnent fré+: quernment des incendies.
fait pourtant quelques envois à Lyon., et jusqu'à Paris , par le lac du Bourjet et le Rhône. L'arrondissement de Mo Citiers offre aussi une grande variété de marbres; on y remarque surtout celui de Villette, très-connu à Paris sous le
d'Annecy, don tles montagnes n'offrent pas une seule carrière d'ardoise, presque toutes
tance il présente l'aspect du plus beau porphyre. L'exploitation de cette carrière date de 1753. Deux scieries à eau qu'on avait construites tout près de là sur le torrent de Tessens , ayant été emportées par une inondation, lés actionnaires, découragés d'ailleurs par d'autres pertes occa-
Dans les arrondissemens de Chambéry et
sons sont couvertes en tuiles que l'on cuit sur les lieux. 60. Pierres polissables: Dans cette classe marbres tiennent le premier rang par leur abondance et leur usage plus général. On exploite à Viinines un marbre brèche à
noyaux rougeâtre dans une pâte jaunâtre
prenant un très-beau poli. Les fragmens sont, calcaires .ainsi que la pâte : leur grosseur varie.
nom de brèche de Tarentaise. Il est composé de noyaux blanc disSéminés dans une pâte lie de vin foncé , en sorte qu'à une certaine dis-
sionnées par une mauvaise administration abandonnèrent presqu'entièrement leur entre-
prise en 1764. Une troisième scierie avec polisserie à eau établie à Salins , alla encore jusqu'en 1773. Depuis lors cette carrière est
Marbres de
la Tarentaise.
Brèche de Villette.