Annales des Mines (1868, série 6, volume 14) [Image 167]

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EXTRAITS DE MINÉRALOGIE DE 7867.

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE DE 1867.

car l'expulsion de l'eau rendrait libre la soude anhydre, laquelle alors attaquerait le silicate alumineux pour former un silicate plus basique.

L'auteur donne comme vérification de cette manière de voir la réaction alcaline sur le papier de curcuma de la natrolite rendue opaque par calcination ; la poussière même du cristal naturel porphyrisée au mortier d'agate et mouillée de quelques gouttes d'eau distillée produit la même coloration sur le réactif coloré. L'analchne et d'autres zéolithes donnent également une réaction alcaline (*).

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La variété verte ne contient pas sensiblement d'arsenic ; les variétés jaune orangé sont colorées par le chrome, qui apparaît souvent en quantité notable sous forme de plomb chromaté. Des cristaux de pyromorphyte d'Ems, de couleur brune (Braunbleierz), dont la dureté est 4 et la densité 7,56, ont donné à l'anayse Pb Théoriquement

Pb

78,08 8,45 74,03 7,64

Somme. Pb Cl. 101,03, 15,60 2,90 15,71 12,61.

en supposant à la pyromorphite la formule 3 [f)b3fïb)

PbCI.

MÉTAUX.

Note sur l'indium ; par M. RICHTER.

Sur la reproduction de la mimétèse et de quelques chloroarséniates; par M. LECIIARTIER.

(Comptes rendus, t. LXIV, 827.)

(Comptes rendus, t. LXV, p. 172.)

Ces composés ont été obtenus par voie sèche en fondant de l'arséniate de chaux, du chlorure de calcium, des sels de plomb ou de magnésie. Les deux séries de combinaisons répondent à l'apatite et à la wagnerite; l'acide arsénique y remplace l'acide phosphorique.

Analyses diverses de la pyromorphite ; par MM. SEIDEL,

Ce métal nouveau, découvert par l'auteur de cette note, se rencontre en quantité notable dans les blendes de Freiberg (environ 25 à ho gr. aux 100 kilogr.). On l'extrait du zinc provenant de ces blendes en dissolvant le métal dans l'acide chlorhydrique; le résidu insoluble renferme la totalité de l'iridium. Le métal isolé, par une série de purifications chimiques, est blanc, mou et ductile ; sa densité est 7,15, son équivalent chimique 55,9 par rapport à l'hydrogène. Il doit son nom à la belle raie indigo que présente son spectre.

LINDENBORN et FUCHS.

(Pieues Jahrbuch, 1867, p. 449.

Sur la composition de la franklinite; par M. RAMMELSBERG.

Ce mémoire renferme une analyse (1) de pyromorphite jaune arsenicale de Badenweiler faite par M. Seidel avec celle d'une variété verte de la même localité faite par Al. Lindenborn (2).

(Poggendorrs Annal., 1867, t. CXXX, p. 146.)

Ph

da

77,46 77,22

2,40 2,36

i;l1

As Ci. 0,66 2,64 16,80 0,00 2,73

1601

(jaune). (verte).

(*) On a remarqué, il y a longtemps, que le verre lui-mèrne, après porphyrisalion, donne une réaction alcaline; faudrait-il en conclure que le verre contient de la soude libre? Evidernment non : c'est un exemple, très-commun en chimie, du partage des éléments acides et basiques proportionnellement aux affinités la meule remarque s'applique aux résultats décrits plus loin, p. 313.

Ce minéral étant composé de protoxydes et de sesquioxydes, laisse dans son analyse quelques points douteux sur la répartition de l'oxygène; l'auteur, en discutant les analyses de M. Von Kobell (Académie de Munich, 9 juin 1866) et les siennes propres, arrive à donner à la franklinite la formule suivante !lin Mn + 2Fe «Fe + 5Zn Fe,

ou bien, si l'on ne veut pas y voir un mélange de fer magnétique (la franklinite est altérable à l'aimant), on petit simplifier et écrire: