Annales des Mines (1868, série 6, volume 14) [Image 132]

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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.

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RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.

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A l'extrême avancée de Sainte-Barbe, de 1852 à 1854,

Bellagre, il y avait d'excellentes mines noyées par les eaux.

ont été essayées des recherches analogues à celles des

Ce minier est creusé sur une veine secondaire au mur, détachée de la masse principale.

avancées de l'Auriette et d'Orléans, soit au gite principal, soit à la veine secondaire; après un parcours plus ou moins irrégulier de 4o à 5o mètres dans les roches rouges spathiques et argiles ocreuses, elles ont touché le calcaire gris et ont été abandonnées. Les trois grandes montées qui conduisent d'Orléans à 'Sainte-Barbe sont déjà anciennes; elles ont été exécutées, celle du centre, de 1841 à 1845, celle des avancées, de 184o à 1847, et celle du jour de 1839 à 1846. Les grands traçages au massif de Sainte-Barbe commencés après 1848 ont été surtout actifs de 1854 à 1865; ils durent encore, mais sont presque terminés. Les recherches dirigées vers Becquey en dessous de Sainte-Barbe dites de la grande descenderie dont j'ai indiqué les résultats jusqu'à Go mètres en dessous de SainteBarbe, ont été commencées en 1852 et conduites au niveau de Becquey en 1856.

Massif do l'Escudelle .

De 1820 à 1825 d'après les traditions connues de l'existence des miniers de l'Escudelle et Bellagre, une galerie de recherche et d'écoulement fut exécutée à peu près au niveau du village de Sem et à 4o mètres au-dessus du sol de son église. Cette galerie dite de Becquey est maintenant devenue galerie d'écoulement pour toutes les mines et galerie d'extraction pour les trois quarts des travaux ; elle est dirigée à travers bancs suivant la direction E. 5o à Go° S. et recoupe

les assises de la montagne sous un angle d'à peu près 45 degrés; cette mise en roche dite galerie rectiligne traverse successivement 70 mètres. 3e

Septième.

Jour de Becquoy.

Escudelle et 13ellagre.

Au-dessous de Sainte-Barbe est sur l'affleurement prin-

cipal de Rancie, un grand vide, dit de l'Escuclelle, trèsancien qui, d'après M. François, aurait été produit par un

190

ho 3o

.

.

Terres ébouleuses de la surface. Calcaire gris ordinaire. Calcaire rouge spathique qui paraîtraitreprésenter le passage de l'affleurement ferrifère de la Canate et Pujol Rouch. Schistes noirs pyriteux. Calcaire gris. Calcschistes et schistes.

grand écrasement comme celui de Sainte-Barbe de 1760 à

Et après 375 mètres de parcours elle a recoupé la base

1769 ; ce vide est le dernier qu'on rencontre avant d'at-

du massif de l'Escudelle. De 1826 à 183o, une galerie d'allongement au mur re-

teindre le fond du vallon de Sem et correspond à des exploi-

tations faites sur un gros amas situé non loin du jour, au niveau de Becquey auquel on donne souvent le nom de massif de l'Escudelle. Un peu en dessous du vide de l'Escudelle, mais tout à fait au mur du grand affleurement, est également l'entrée d'une ancienne mine dite de Bellagre où étaient de grands travaux constatés par Dietrict en 1784, qui disait, qu'au

connut dans toute son étendue soit vers l'est, soit vers l'ouest, la base du massif, jusqu'à son extrême limite, elle s'est terminée du côté de l'avancée dans la roche grise et du côté du jour (galerie de l'Espérance) dans la roche rouge et spathique. A la même époque de 1826 à 1829, fut exécuté le puits de Bellagre. A la suite de la galerie rectiligne, diverses recherches furent tentées vers cette région à la