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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
RESSOURCES MINÉRALES DE VICDESSOS.
boyaux en grande partie vides dits du Cap-del-Pas. Du côté du jour, en descendant, quelques éboulis vont jusqu'aux niveaux inférieurs de la Graillière.
Historique. - L'exploitation des vides de l'entrée de l'Auriette` et du Cap-del-Pas, doit dater de plus d'un siècle; elle n'a laissé aucun souvenir. Le massif des avancées de l'Auriette appelé successivement le Taoudis, le Porge, suivant les points où l'exploitation était concentrée, est séparé du renflement de la surface par 5o à Go mètres de roches rouges où s'était maintenu un filet mince de minerai. Il est régulier, très-puissant et paraît avoir donné de grandes quantités de minerai dès le commencement du dix-huitième siècle. Ses éléments sont les suivants Direction
Pendage au sud Longueur moyenne IIp uteur moyenne. Puissance moyenne
E7à
8° S.
65 à 66' 2/to 26° mètres 59 à 6o 12 à
18
Les roches du toit et du mur sont en calcaire gris excepté
à l'extrême avancée où domine la roche rouge et spath igue.
Travaux. - Toute la masse de l'Annette est en éboulis, depuis de longues années. La galerie principale dite de l'Auriette traverse, à partir du jour, assez solidement blindé, toute la série des vides de la surface; au delà, elle suit l'étranglement de minerai qui sépare les deux renflements, elle entre dans les éboulis où elle reste jusqu'à son front ; cette portion de galerie a été fréquemment écrasée par les éboulements, refaite et de nouveau détruite nombre de fois à des niveaux variables ; rarement, elle a pu être mainte:me intacte dans toute sa longueur.
L'extrême avancée de l'Annette est en communication
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par des mises en roche avec les vides du Poutz et avec Orléans situé à un niveau inférieur, ces mises en roches ont été faites dans le calcaire rouge et spathique, plus ou moins ferrifère, et imprégné de veines minces de fer micacé ou
autres minerais très-pauvres. A l'extrême avancée de l'Auriette une recherche de plus de 5o mètres a été dirigée dans la roche rouge du côté .du toit ; elle n'a trouvé que des argiles ocreuses et des taches de minerai mélangées de sable et s'est perdue sans suivre de direction bien nette, au milieu d'un amas rouge et spathique. Une autre mise en roche partant des vides du Poutz, communique avec les éboulis de l'avancée de l'Auriette par le Porge.
Historique. - Le gros amas du Taoudis ou Porge a dû être la principale exploitation de Rancie dans le courant du dix-huitième siècle ; en 1812, il présentait déjà des masses d'éboulis par lesquels on pénétrait en cherchant à monter vers la base de la Craugne; le Poutz n'existait pas, les avancées du Taoudis dits le Porge étaient encore en massif; de 1812 à 1819 on remit en état la galerie aux éboulis de l'Auriette et on poursuivit ces recherches aux éboulis qui, pendant de longues années, furent continués avec succès et furent définitivement abandonnés vers 1865. L'avancée du Porge au massif entamée en 1826, continua
jusqu'en 1845, elle fut alors transformée en éboulis et fouillée en cet état jusqu'en 1855. La mise en roche, mettant en communication avec les vides du Poutz, a été exécutée de 1855 à 1858 par la région des éboulis et du côté de l'avancée de 1846 à 1847. La recherche stérile, horizontale, située à l'extrême avancée commencée en 1849 a été arrêtée en 1852.