Annales des Mines (1868, série 6, volume 14) [Image 95]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

162

CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

et en éliminant w au moyen de cette équation, il vient b),

Ctu

e

E

y

X

,c

et la formule du travail devient q (65o

f)

SL (P

avec

e

1.1

21 ri- cos Rira (a b)(y

,

+7,7) lt 3/

minimum l'expression 1 -IF-

3-

0)

v

du

de superficie.

ou

b

11,7

q 65o

65o

56

a b . 11,,cy.e+9 ab

cra

et

Tc., = 3SL

+TI

Pf

a

7cy

3f)

N"

v

-

b

.

Ride

e

(17 ter)

Équations de condition.

7. D'après les équations (15 bis), (16 bis) et (17 bis), on voit que si l'on considère 0 comme constante et A, e comme variables, la fonction 0- croît très-rapidement à mesure que ces quantités augmentent ; car ces équations représentent ou une droite ou un plan, faisant respectivement un angle très-petit, avec l'axe des c, attendu que dans les applications, les coefficients 65o

a

I

b Rex

et

65o

qa

1,

sont toujours très-grands. Cela signifie que, si l'on veut condenser à une température déterminée 0, il faut que le condenseur à surface ait une superficie refroidissante minima

q

relative au métal non incrusté ; mais que, si l'on veut annuler l'influence des incrustations qui pourraient se produire, il faut donner à la superficie une étendue beaucoup plus grande que cette valeur minima, et croissant rapidement avec l'épaisseur des croûtes. Ainsi donc, comme je l'ai dit au n° 2, ces équations expriment une condition de minimum pour la superficie, relativement au degré de développement des croûtes; et si ce minimum cessait d'être atteint par suite de ce développement, la température 0 augmenterait de manière que l'équation du minimum fût satisfaite. Maximum de conductibilité du métal.

65o

a

165

650-0

b Rirk °

8. Avant de discuter les formules relatives au condenseur e: surface, il est utile d'examiner un fait d'expérience très-singulier, qui paraît d'abord paradoxal, mais sur l'existence duquel les ingénieurs semblent d'accord, d'après ce que dit Péclet (qui en donne d'ailleurs une explication physique plausible, en disant qu'une petite incrustation augmente la superficie, à cause des aspérités qu'elle produit sur la surface), « le métal parfaitement décapé transmet le calorique moins bien que lorsqu'il est légèrement incrusté. »

Nous avons dit que le coefficient de conductibilité du métal est susceptible de deux valeurs très-différentes sui-

vant qu'il est, ou non, mis en contact immédiat avec le corps échauffant, d'une part, et refroidissant de l'autre. Il résulte des expériences de Péclet, que quand ce contact immédiat existe (ce qui a lieu quand les surfaces du métal sont frottées incessamment pendant l'opération, de manière que la couche d'eau adhérente soit renouvelée à chaque instant), la quantité de chaleur qui passe à travers le métal dans un temps donné, est en raison inverse de l'épaisseur de la plaque ; mais que, si ce renouvellement de

la couche de contact n'a pas lieu, la quantité de chaleur transmise est indépendante de l'épaisseur de la plaque;