Annales des Mines (1868, série 6, volume 14) [Image 92]

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15.6

CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

rie entre °mol& et om,145, moyenne o",13; ce rapport, dans le condenseur modifié, donne une moyenne de om,o55, soit une économie de 6,5 p. too du travail moteur développé, non compris la diminution qu'on peut faire subir au

CONDENSATION DANS LES MACHINES A VAPEUR.

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de la vapeur commençant à entrer dans le condenseur (c'est-à-dire, à la pression .1 + v) jusqu'à 0, on peut admettre

travail de la pompe à air, d'après le n° 16.

a =_

0 --I,)

DEUXIÈME PARTIE.

b étant aussi la moyenne des températures de la face

Spécification du condenseur à surface.

s. Dans le Condenseur à surface, l'eau d'alimentation ayant été préalablement distillée, et étant condensée sans

mélange avec l'eau froide, il n'y a pas, en principe, de contre-pression due aux gaz. Par conséquent dans la formule générale (5), il faut annuler les termes relatifs à cette partie f de la contre-pression. Il n'y a pas non plus d'inannulé

ection d'eau et le terme affecté de v.1 doit être également. Formules du travail dans le condenseur à surface.

En tenant compte de ces conditions la formule (5) devient applicable spécialement au condenseur à surface, et l'on a e

Ts

1--SL [(P-f)

5

1-1-v2

(i-cosq (65°-())) +

.

.

(13)

RsiCh

en faisant = o; car ici, encore mieux que dans le condenseur à injection, la chaleur absorbée par l'eau de condensation peut être négligée. Pour les surfaces métalliques bien décapées, on a (no 8,

externe du condenseur, si l'eau froide est activement renouvelée (comme c'est nécessaire pour obtenir un bon fonctionnement de l'appareil) , on peut admettre que b est égale à la moyenne des températures de cette eau à son entrée et à sa sortie. Comme la surface interne sera toujours couverte d'une couche très-mince d'eau à peu près stagnante, provenant de la condensation ; que, malgré le renouvellement de l'eau réfrigérante, la surface externe sera aussi toujours revêtue d'une couche très-mince rendue à peu près stagnante par les rugosités, si faibles qu'elles soient, du métal ; on doit admettre, d'après les expériences de Péclet, que est indé-

pendante de l'épaisseur de la paroi et que l'on a simplement 0 Ka. (a b). Mais alors, il faudra prendre pour le coefficient K, non plus le nombre 19,11 (s'il s'agit d'un condenseur en cuivre) relatif à une paroi dont les surfaces seraient incessamment frottées pendant l'opération de telle sorte que la couche d'eau en contact avec le métal fût renouvelée à chaque instant, mais bien le nombre 1,6 qui résulte des expériences de MM. Thomas et Laurens, pour la conductibilité calorifique du cuivre dans ces conditions (*).

I" partie) k

-

,

ve

Premier cas. (3)

a étant la moyenne des températures de la surface interne

du condenseur, lesquelles varient depuis 0, température

Condenseur décapé.

2. On aura donc, pour le condenseur à surfaces décapées, (*)

Il serait peut-être utile de vérifier l'exactitude de ce coeffi1,6, parce qu'il paraît résulter d'expériences ayant eu un

cient K

but plutôt industriel que scientifique.