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CALCUL DES POUTRES DROITES EN TREFLLIS.
34e
NOTICE SUR LE CALCUL DES POUTRES DROITES EN ZIGZAG ET EN TREILLIS.
Par M. A. ACHARD, ancien élève externe de l'Ecole des mines, Ingénieur civil à Genève.
Les Annales des ponts et chaussées, pour 1864, contiennent au sujet du calcul des poutres droites en treillis, un mémoire de M. Collignon, ingénieur des ponts et chaussées, dans lequel la charge permanente et la charge mobile que la poutre doit supporter sont considérées comme uniformément réparties. L'objet du présent article est d'indiquer ou plutôt de rappeler une méthode basée sur un autre mode de raisonnement, et dans laquelle les charges sont censées discontinues comme elles le sont dans la réalité, puis de montrer que les résultats obtenus sont conformes à ceux auxquels M. Collignon est parvenu. La méthode que nous développerons ici est exposée en traits généraux dans l'excellent cours de construction que M. Couche professe à l'École des mines. Nous en donnerons les résultats, sous la forme très-commode dans laquelle ils sont consignés dans un ouvrage didactique assez réputé en Angleterre (*). Elle consiste à envisager d'abord une poutre en zigzag simple (warren girder) dans laquelle les sommets des angles du zigzag coïncident avec les points d'application des charges. Au point de vue du calcul de la poutre en zigzag, il y aurait deux cas à considérer : celui où tous les sommets sont chargés et celui où ils ne le sont que de deux en deux. Ici nous ne nous occuperons que du A 'l'annal of civil Engineering, by W. J. M. Rakine, 5e édition , p. 549-559. Cet ouvrage contient les résultats, mais non les raisonnements qui y conduisent. TOME XI, 1867.