Annales des Mines (1866, série 6, volume 9) [Image 165]

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GÎTES DE FER DE LA NORWÉGE.

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ARRÊT DES TRAINS: APPAREIL DE M. DE BERGUE.

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blanche), asbeste, amphibole, chalcopyrite, cliopside, fel-

site, fer titane, magnétite, martite, pyrite magnétique, phlogopite (?), quartz, rutile, scapolithe, pierre ollaire. o° Dans les filons calcaires recoupant la roche métallifère :

apatite, argent natif, botryolithe, calcite, clatholithe, fluorine, Heulan dite, magnétite, P rehni te , pyrites ( cuivreuse, magnétique et cubique), quartz, stilbite, tourmaline.

COMMISSION DES INVENTIONS ET RÈGLEMENTS CONCERNANT LES CHEMINS

DE FER, Instituée par arrêté ministériel du 28 juin 1884.

i° Dans les couches d' aspasiolithe de Krageroe : apatite,

aspasiolithe, Biotite, dichroïte, fer titane, rutile, talc, tourmaline (*). (*) A la fin du mémoire que l'on vient de lire, MM. Kjerulf et Dahl donnent un résumé des travaux publiés antérieurement sur le même sujet par MM. Jacob Aal (Om Jernmalmlein, coponhague, 806), J. L. Haussmann (Reise durch Scandinavien, 1806 à 1807.) G. Bischof (Lehrbitch der Chem. Geologie, Ii, 560 et suiv.), Scheever (Nyt. Mag. f. Naturvid, IV, '5.8 et suiv.) Danbré,e,- Durocher (Mémoire sur les gisements de la Scandinavie, Ann. min., itv' série, t. XV).

Nous ne reproduirons pas cette dernière partie, purement bibliographique, de leur travail, parce que les arguments par lesquels ils combattent les théories émises par ces divers auteurs, ne sont que

la reproduction de ceux qui ont été développés dans le courant du mémoire. Nous devons cependant mentionner l'hommage qu'ils rendent à M. Durocher, «qui le premier a jeté une lumière réelle sur les gise-

ments de la côte d'Arendal , et dont le travail a seul pu servir de point de départ et de base à celui des auteurs. » (Note du traducteur.)

Extrait du procès-verbal de la séance du 26 mars 1866, à laquelle assistaient MM. COMBES, président; BUSCHE, DUPARC, THOYOT, DUFRESNE COUCHE, DE FOURCY, HACHETTE, AUDIBERT; E. COLLIGNON,, secrétaire.

(MM. Hanet-Cléry et Duchanoy, ingénieurs des mines, attachés au contrôle, assistent à la séance.)

M. Duchanoy lit an nom d'une sous-commission compo, sée de MM. Duparc, Couche et Sauvage, le rapport suivant sur le frein à air comprimé du sieur de Bergue

On se sert pour arrêter les trains en marche de deux moyens : sur l'ordre donné par le sifflet de la locomotive, les conducteurs répartis sur la longueur du convoi, ser-

rent les freins qui, par leur frottement contre les jantes des roues, arrêtent leur mouvement et diminuent, par suite , l'impulsion générale. Si le mécanicien reconnaît qu'il y a nécessité d'arrêter plus vite que ne le permet l'emploi des freins, il bat contre vapeur. (, L'usage des freins qui existent en divers points du train est sujet à beaucoup d'inconvénients. Les conducteurs

chargés de les manoeuvrer ne prêtent pas toujours une attention suffisante aux signaux des mécaniciens, si même ils ne s'endorment pas dans leurs guérites. Les ordres transmis par le sifflet ne sont pas toujours exécutés assez rapidement. Le frein du tender, dont le mécanicien peut toujours disposer, est tout à fait insuffisant. Il serait cerTOME IX, 1866.

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