Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 130]

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bleu, et il finit par prendre entièrement ,.mêMe. dans l'intérieur , un aspect Métallique ; sa couleur passa du bleu au rouge de cuivre ,et il avait un aspect semblable à des produits que j'avais obtenus autrefois, et que tout indiquait être du.

molybdène:à l'état métallique ouliresque métallique. La-masse s'oxyda de nouveau à la surface : ,elle était-plus agglutinée dans les endroits oà la chaleur avait été plus forte.

III. Essais pour trouver la méthode la plus avantageuse de réduire te molybdène et l'état métallique.

Septime et huitième essais. Ayant obtenu, par le, procédé. que je viens d'indiquer, une masse que, tout me portait à croire être à l'état métallique , avant que d'autres essais m'eussent donné des nouvelles lumières, sur sa ,riature.,,je résolu,s d'employer l'action désoxygénante de. l'ammoniaque pour; obtenir le mo'lyb-

dène à -l'état métallique. A cet effet, on prit six onces de molybdate d'ammoniaque fluide ,on l'évapora jusqu'à siccité (il se répandit pendant PéyaPoration une odeur très -analogue à celle de, la vanille); le. résidu salin fut mis et pressé dans un petit verre de forme convenable, et recouvert d'une couche de poussier de,charbon .: on plaça ice verre dans un creuset ; on entoura ses bords de sable , et on mit le tout sur le feu. Lorsque l'ammoniaque fut volatilisé., on

ferma le verre avec un bouchon de craie, augmenta brusquementle feu, et l'on tint le creuset pendant une demi-heure exposé :à -Luie

forte chaleur rouge, qui fit fondre le verre,

SUR LE mOLYBDiNE. 251 Après lé' refroidissemention trouva une masse assez compacte, aisée à réduire en poudre, d'une

couleur de cuivre, tirant en quelques endroits sur le bleu, d'un éclat métallique, et présentant des laines cristallines elle pesait trois

drachmes.. . , ',Pour voir si cette- masse nese fondrait pas eni un Culot à:un feu plus fort, on la broya; la. pous7sièr-e était violette, tirant sur le rouge de cuivre;

on la mit et pressa fortement ,dans en creuset. brasqué ; on la couvrit d'une couche de poussier de charbon ayant un travers, de doigt cl%épaisseur.; on ferma bien le creuset, et on le tint pendant un e demi-heure à un feu :de forge:oit rougit jusqu'au blanc. Après le refroidissement,on trouva la masse agg,lutinée 'dans les endroits où, elle avait été -Je plus exposée à l'action du feu; mais dans lemilieu,elle était pulvérulente

et avait conservé sa couleur...,, Neuvième eedixième essa-is31-foulant répéter les essais précéderas à un;-feilus fort, on mit du rnolybdate d'ammoniaque.,dans un creuset de Hesse ; -après la volatisationde l'ammoniaque. faite à une chaleur modérée , 'on recouvrit la,

massed'une couche de poussier de charbon et on ferma le creuset ; on poi..iss, le feu jusqu'au: blanc , et l'on tint le creuset d,ans cet état peedant une demi -heure. Après le refroidissement ontrouvanne masse coinpacte d'un brun violet, dont la partie infirieure., celle qui touchait le fond du crenseti, et lui avait par conséquen.t. éprouvé une chaleur, plus forte offrait, assez de consistance : ognepeUtla,reduire,en poudre qu'avec difficulté cette- Poudre,était-violette et paraissait consister en , une multitude de