Journal des Mines (1803-04, volume 16) [Image 69]

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STYX UN MOYEN 11)n mrsunrr.,

D'ailleurs , si la machine est solide, et leg engrenages bien exécutés , il y a un moyen.

seir d'éviter les erreurs résultantes du défaut .de coïncidence , qui pourraient exister dans

le mouvement des disques. Ce moyen consiste à compter les tours des roues faits depuis l'ins-

tant où le coup -est tiré jusqu'à celui où la

machine s'arrête et à faire faire, en sens contraire , le même nombre de tours à ces roues, de manière que les disques soient ramenés aux mêmespositions respectives où ils étaient lorsque le coup est parti. Nous supprimons plusieurs détails relatifs tant au tir incliné , qu'à differen.s mécanismes imaginés par le colon el Grobert , pour suppléer l'attention et la main de l'homme dans les expériences. Au moyen de ces mécanismes, dont

son Mémoire et les dessins qu'il y a ajoutés offrent une description complète, le poids moteur , arrivé au point de sa course où son mou-

vement devient uniforme , appuie sur deux détentes, dont l'une fait osciller une pendule à seconde pour compter le tems , et dont l'autre établit la communication entre le mouvement du treuil et mi 'système de roues dentées

et de pignons, portant des index et des aiguilles pour., compter les tours des roues.. Le

poids arrivé à l'extrémité inférieure de sa course , presse d'autres détentes qui servent

à mettre le feu au canon , et à arrêter le compteur du teins et celui du nombre des

tours. Ces divers moyens peuvent être utiles, mais il y a souvent de l'inconvénient à les pro-, diguer , et à donner au mécanisme une complication:equi le rend sujet à se déranger facilement

IA VITESSE INvriALE DES PROS reTirES, etc. 119

iement, et qu'on évite sans inconvénient, pour peu que les observateurs soient exercés et attentifs.

L'exposé que nous venons de faire nous

paraît suffisant pour éclairer la classe sur l'utilité qu'on peut retirer de l'appareil du colonel Grobert , et nous allons y joindre -une Courte notice des méthodes employées insqu!à. ce jour dans les recherches du même genre.

Il n'y a que soixante ans environ qu'on a

Commencé a appliquer l'expérience avec succès , à la théorie des projectiles. BenjaminRobins , qui nous parait avoir ouvert la carrière ou du moins avoir publié les premiers essais dignes de l'attention des physiciens , a employé , pour déterminer la vitesse initiale des balles de fusil, un pendule contre lequel il lançait ses projectiles , et là vitesse cherchée se concluait de l'amplitude de l'oscillation ; le Même Robins lorsqu'il a eu des expériences immédiates et particulières à faire sur la poudre,, a déduit ses résultats du recul du canon atta.ché. à la partie inférieure du même pendule (1). M. le chevalier d'Arcy,, de l'Académie des Sciences, publia , huit à. dix ans après les premiers travaux -de Robins , dans le volume de l'Académie de 1751, un Mémoire sur la Théo.

rie de l' artillerie , contenant une suite d'ex-

périences faites avec beaucoup d'adresse et de soin , où il employa, à-peu-près dans les mêsmes circonstances que Robins, deux pendules. (1) Voyez ses Princip-es pag,es 109 et suiv. , 187 et suiv.

Volume 3.6.

, Mition de 1783