Journal des Mines (1802-03, volume 14) [Image 10]

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IDENTITÉ SPÉCIFIQUE DU COIIINDON

paraissent démontrer jusqu'à l'évidence l'identité spécifique de toutes les variétés qiid l'on a cru devoir ranger sous deux espèces différentes. Les preuves émises pour justifier un pareil rapprochement, méritent d'autant -plus d'être prises en considération , qu'une fois reconnues pour valables, elles nécessiteront des réformes

dans les systèMes de -claSsification le plus en faveur aujourd'hui, et dont nous sommes redevables aux travaux de deux de nos plus célèbres méthodistes, MM. Werner et Haüy. La

seconde partie du Mémoire'-renferme des dépeu tails intéressans sur le gissement encoreainsi -cinq en,Sont l'objet, -côniu des substances 4que sur 1w:à-a:attire des ,iirincipales substances qui les accompagnent. Après avoir rapporté les diverses opinions ,aes min éralogiStés ,surla n attire des substances dont il s'agit, l'auteur donne un tableau comparatif fort détaillé des caractères que lui ont offert les nombreuses variétés. qu'il a eu occd:que nous 'Sion d'obSerïer. 'bans .e -e ' rappioc ies e pius t "t es .obie s sentons , -drin'`qilePe'US'etra ble'en fût plus fà possible, lement saisi. CARACTÈRES PHYSIQUES. 1.. Couleurs. L'auteur a rèti-ouvé dans le corindon'tOUS'IdStons des couleurs (lui se font cette ..diffe-: 'remarquer 'daYiS l. télésie ; avecgénérd Moins ledicOnleurs s_Ont eu rence , que quil-e'si'dû'saiis doute vives dans le premier ; cede car il est pureté à un moindre degré de fait qu'elleS s'avivent en proportion d'une trous-

ET DE LA TÉLÉSIE. 3 parence plus parfaite dans les cristaux. Parmi les corindons de Ceylan, la variété d'un rouge

rose, lorsqu'elle jouit. d'un certain degré de transparence, peut soutenir le parallèle avec le rubis oriental des joailliers , variété de la télésie, avec laquelle les petits cristaux de co-

rindon ,,.que nous venons de citer, ont été

long- tems confondus. On connaît depuis long-teins les couleurs de la té ésie ; les fondamentales sont le bleu , le

rouge et le-jaune. Le rouge mélangé de bleu, donne la couleur pourpre ou le violet ;le jaune

mêlé au rouge, l'orangé ; le bleu: et le jaune forment le vert pur, ou le vert jaunâtre.,Cest de-cos couleurs, comme on sait, que les lapidaires ont emprunté les dénominations de saphyr, ruhis topaze, améthyste , hyacinthe, émeraude , auxquelles ils ojoutent dans leur langage l'épithète d'oriental. Dans le corindon les couleurs varient suivant les lieux où oi-t; le- trouve. Dans celui- de Carnate la couleur la plus ordinaire est le blanc grisâtre, qui souvent passe au vert pâle, et quelquefois au jaunâtre; il s'en. trouve aussi, mais lieancoupplus rarement, d'un rouge pour-

pre et de bleu d'azur. - Dans le corindon .de Chine , ainsi que dans celui du royaume , la couleur est en général le vert plus .0-4111°i-Ès

foncé, ou le brun. Dans celui de ,la.cike

Malabar, le rouge brun est la couleur des parties opaques , laquelle prend une teinte de pourpre au moindre degré de transparence qui

.se laisse apercevoir.

Transparence. Les cristaux doués d'une belle transparence sont beaucoup plus, rares A2