Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 18]

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SUR PL'eSSIEURS SITBSTAXCnS de ces substances consiste en

La troisième fer à. l'état métallique, qui petites parties des'étendent facilement sous le s'aplatissent et ces marteau, et donnent à la Masse totale de attirée pierres-, la propriété_ d'être fortement y sont cependant par le barreau aimanté : elles moins grande quandisséminées en beaucoup à la pyrite tité que .celles qui appartiennent facilement après que l'aimant les sépare assez faire> la pierre a été pulvérisée , elles paraissent poids. de son à peu de chose près , le-Ç,;` sont réunies Les trois différentes substances à l'état entre elles par ime quatrième ayant presque fort peu terreux d'un gris bleuâtre , et détache qui fait qu'on en de consistance ; ce du cousoit avec la pointe très-facilement , les houles, ainsi tean., soit même avec l'ongle, des parties intégrantes qui que toute autre' et que la pierre elleviennent d'être décrites, effort même est facilement brisée par le simple des doigts. recouvre La croûte noire.et peu épaisse qui elle étinpierres est dure , la surface de ces Elle est trèscelle fortement -sous lelebriquet. marteau, et se comfragile., se brise sous porte en tout comme l'oxyde noir très-attirable , ainsi que de fer. Cette croûte est cependant mélangée çà et là la pierre qu'elle recrouvre , de -fer métallique

on les de petites parties qu'elles le lustre en distingue facilement par prennent, lorsqu'on passe légèrement une lime sursur cette croûte Ce fait est plus frappant orkshire trouvées dans le-Y tout-dans les pierlies -

en Angleterre , clans lesquelles le fer métallique plus abondant, ainsi que dans les

est beaucoup

TOMBÉES DIT CIEL.

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autres dont il sera parlé plus bas, qui toutes humectées par la vapeur de l'haleine, ne don-

nent peint l'odeur argileuse, non plus que celle dont il s'agit maintenant. La pesanteur spécifique des pierres de Bénarés est 3352. .

Examen chimique des pierres de Béizarifs

par M. Howard.

On lit dans le Journal de .Physique l'analyse d'une pierre présentée à l'Académie des Scien-

ces, par l'abbé Bacheley,, et qui, disait-on, avait été trouvée encore chaude par une per-

sonne qui la vit tomber le 13 septembre 1768. Les commissaires nommés par l'Académie, et du nombre desquels était le célèbre Lavoisier, conclurent des résultats obtenus par l'analyse, que la pierre en question n'était qu'une pyrite. qui n'avait rien de particulier que l'odeur hépatique qu'elle exhalait dans l'acide muriatique. Ils portèrent le même jugement d'un fragment de pierre présenté par M. Morand fils, que l'on disait être tombé dans les environs de Coutances. L'analyse faite par les académiciens de Paris, ne parait point assez rigoureuse à M. Howard, pour que l'on ne puisse revenir sur les censéquences qu'ils en ont déduites. La pierre de l'abbé Bacheley, d'après la description qu'il en a faite offre une analogie si frappante avec celles c"te Béna.rés , de Sienne, du Yorkshire et autres lieux dont il sera parlé plus bas, qu'il est infiniment probable qu'une analyse plus soi-. g,née, y eût fait découvrir les mêmes principes

que dans ces dernières, si- l'on eût examiné' B