Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 186]

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MINES DE HOTJILLE manquer de fournir les matériaux les plus précieux au tableau de nos ressources minérales, je m'étais déterminé à attendre que leur résidence dans les départemens dit enrichi l'Administration des mines de nouveaux renseigne328

men s , les plus propres à perfectionner le travail que j'avais en. vue. D'ailleurs, j'étais persuadé aussi que pendant

ce tems , la sollicitude et l'activité éclairée des Magistrats qui composent l'Administration générale des forêts, auraient beaucoup accru et précisé les connaissances relatives à la consistance et aux produits .des bois : que pet-être même nous aurions alors une bonne carte des

forêts , et qu'ainsi l'ouvrage que je projetais

pourrait encore être complété dans cette partie très-importante. Je me bornais donc à recueillir des notes , à vérifier, autant qu'il m'était possible, et à étendre les premières données que possédait l'Administration des mines, et à faire des recherches sur les moyens de circulation existans , et

ceux qu'il paraîtrait utile de créer pour tirer -le meilleur parti possible des matières premières

qui étaient l'objet de mon travail. Mais au moment où la paix rendue à l'Europe fit naître le désir de renouer des communications Gouvernement. C'est tout ce qu'on pourrait faire avec le nombre actuel des ingénieurs des mines , qu'il a été possible d'appliquer à. ces voyages.

rXPLOITES EN FRANCE.

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commerciales avec les nations voisines, on s'attacha en France à examiner quels étaient réel-

lement nos besoins , quels seraient nos avantages dans la réciprocité des échanges qui pourraient avoir lieu. Les substances minérales fixèrent particuliêrenient l'attention. On savait qu'elles étaient avant la guerre un objet d'importation considérable. 'Les houilles sur-tout étaient déjà versées

alors en grande abondance sur notre territoire, malgré que l'usage de ce combustible ffit

moins fréquent qu'il ne l'est aujourd'hui , et beaucoup moins sans doute qu'il ne le deviendra, à cause de la détérioration des bois ; il était donc plus intéressant que jamais de bien ap-

précier notre nouvelle situation à cet égard, d'après l'accroissement de territoire , fruit des conquêtes de nos armées ; il fallait juger si nous devions ou non admettre chez nous les produits des houillères étrangères, en considérant d'une part la quotité de numéraire exportée, et la di. minution d'activité, ou la stagnation même qui pourrait s'ensuivre dans nos exploitations nationales , et de l'autre tout ce qui convient à la selreté et au plus grand avantage de nos fabriques. Toutes les données utiles à la 'solution ,dé cette question , ont été soumises au Gouvernement. Les opinions réciproquement oppo-. sées ont été défendues avec cette chaleur qu'ins-

pire toujours un grand objet d'intérêt public, Y3