Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 32]

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URANE OXID

des circonsm'y serais rendu sur-le-champ

moi, et une longue pour tances malheureuses renversèrent tous mes projets, il indisposition fallut remettre in.a recherche à l'année suivante. département de Saône Je revins donc dans le VII. Pendant mon abet Loire à la fin de l'an des lumières sence, on chercha à me procurer zèle des personlocalité

mais le précises sur la à cette découverte me nes *que j'avais intéressé Saintinutile

je partis pour fut absolument , et Symphorien sans nouveaux renseig-nerriens succès. Je resde je l'avoue avec un plein espoir endroit, j 'interrogeai jours dans cet tai quelques du pays, les 'perles laboureurs' les anciens adressé

on s'accorda

sonnes auxquelles j'étaisjamais rien vu qui resà me dire qu'on jen'avait je perdrais semblât à ce que demandais, et que Je inutiles. parcourus mon terns en recherches je visitai tous les ravins, toutes les montagnes, indice de ce que je mais je ne découvris aucunSaint-Symphorien , désirais trouver. Je quittai moi que j'avais l'ind'autant plus mécontent de de l'urane dans time conviction de l'existence découragé

je parce pays. J'étais loin d'être à me procurer un

vins , avec quelques soins, qui était dans un autre second échantillonnaturelle , et avec ce guide cabinet d'histoireremis en route. La substance précieux je me le Gen Pigenat pour être deil fut reconnue parque celle qu'il avait remise la même nature quarantaine d'années, au C.en .171éy avait une , dans le moud. De retour à Saint-Symphorien VIII, je présente courant de brumaire de l'an de il n'est reconnu personcet échantillon ,

DÉCOITVERT

N FRANC1.

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ne , et chacun m'assure n'a jamais rien trouvé de au contraire qu'on

dans le pays. J'allais enfin abandonnersemblable ma recherche , lorsqu'un métayer de l'endroit dit qu'il y avait bien des années, un seigneurme des environs avait lait tirer d'un champ voisin une terre jaune, que présumant à sa couleur qu'elle devait contenir de l'or, il en avait envoyé à Dijon., et que l'essai en ayant été fait, les choses en étaient même point. Cet avis me parut trop restées au important 'pour être négligé ; celui de qui je le tenais ne ,savait le fait que par tradition

il m'offre de

m'accompagner dans l'endroit qu'il connaissait à peu près ; j'accepte et nous nous y rendons. Les premières fouilles ne décèlent rien, enfin j'apperç ois , en examinant les déblais mais avec une grande attention, de très-petites lames d'un beau jaune - verdâtre , je les présente à mon guide qui les voit à peine. Je n'eus plus dès-lors aucun doute sur le succès de ma recherche, et } 'acquis bientôt la certitude de trouver abondamment cette substance que je m'étais obstiné si long-tems à chercher, et que je nourrissais depuis deux ans l'espoir de découvrir. J'éprouvai-un sentiment de plaisir qui dédommagea de toutes les peines que j'avaisme prises; il n'est bien connu que de ceux qui cultivent par goût les sciences naturelles. Tel est le précis pour lequel je réclame l'indulgence.historique On voit par la coïncidence des faits et l'analyse des rapports que j'avais acquis des preuves non équivoques de l'existence de ce que je cherchais. Je "m'applaudis d'avoir le premier profité des uns et des autres; c'est au rapprochement que j'en ,