Journal des Mines (1798-99, volume 9) [Image 197]

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PROPORTIONS l'évaporation suivait une progression croissante telle que si la température est 20 , 40 , 6o 8o

oo , l'évaporation est 2, 3 6 , 134, 291 , 000 ;. que le terme où il s'évapore le plus de liquide dans un temps donné et avec le moins de combustible , est celui de l'ébullition; qu'endeçà de ce terme , la proportion de combustible est d'autant plus grande pour évaporer une quantité de liquide donnée , que la température est plus éloignée du terme de l'ébullition. Il a encore remarqué que la température de ,

l'air avait une grande influence sur l'évaporation que le rapport du liquide évaporé avec la même quantité de combustible , était En vendémiaire, de 106.3 ; brumaire. frimaire nivôse . pluviôse . ventôse . germinal

floréal. prairial

.

messidor theriËidor

954;

943; 920; 9 28 ;

.

9 4.o ; .

. .

964; 998; 1014.; o 82;

'094;

fructidor. I 098. D'OÙ il suit qu'il est préférable d'évaporer des liquides dans l'été , et que la saison la moins avantageuse est l'hiver. Les vases que l'on emploie pour évaporer des liquides peuvent 'être considérés sous trois rapports différens :

1.° Les malières qui les composent ; 2.° Le volume de liquide qu'ils contiennent ; 3.° Leurs rapports de surface et de profondeur.

DES CHAUDIÈRES Â ÉVAPORER. 387 1.° Les vases à évaporer peuvent être échauffés

par l'extérieur ou par l'intérieur. Quelle que soit

la matière la manière de lés échauffer , il faut que soit trèsdu liquide , qui sépare le combustible conductrice de la chaleur, afin que le calorique puisse arriver au liquide sans obstacle il faut encore qu'elle ait le moins d'épaisseur possible. Quant à la surface du contact du calorique et du liquide, l'expérience a prouvé au C.'" Hassenfrat qu'il faut qu'elle soit au moins le tiers de la surface totale ; qu'elle soit tellement formée , que le calorique qui la touche la pénètre entièrement ;

et que la fumée , en quitiant les parois du vase évaporant pour se dégager par la cheminée, ait le moins de chaleur possible.

2.° Un vase d'une grande étendue, tel que les chaudières employées dans les salines pour

évaporer l'eau qui lient le sel en dissolution, ne qui peut être également, échauffé par le calorique d'échauffement se dégage du foyer : diminue une partie de l'effet que la chaleur aurait produit , et l'évaporation se fait avec un emploi

trop considérable de combustible. Un vase de petite dimension laisse perdre une

grande quantité du calorique qui l'échauffe , et une partie du combustible produit de la chaleur sans effet.

Entre ces deux extrêmes il est une proportion la plus avantageuse : des observations faites par des le savans , des physiciens , et en particulier par prouvé que, pour évaporer C.e" Hassenfrat, lui ont le plus de liquide avec le moins de combustible, le meilleur volume à donner à une chaudière était ioo litres , ou t e-,o décimètres cubes de solidité.

3.° En faisant évaporer du liquide dans des

vases de m'élue volume mais ayant des propoilions