Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 204]

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»VOLCANS DE e`AUVERGNE.

5 .e L'eanyfiltre et s'insinue dans rés filons , et en général dans: toutes les ouvertures que le desséchement , le retrait,, le tassement4: la cristallisation ont occasionnées par-tout et jusque dans les plus grandes profondeurs. Les volcans en activité se trouvent près de la,' mer ou sous la mer, et les volcans éteints , dans des lieux qui étaient évidemment submergés lorsqu'ils brûlaient.

6.° II y a des eaux minérales fort chaudes; sortant de dessous terre, où l'air n'a pas d'accès toute chaleur est l'effet du dégagement du calorique ; tout dégagement de calorique est l'effet

_d'une combustion.

7.0 Presque toutes les substances métalliques

se trouvent à l'état d'oxide de sel moyen, et même d'acide, c'est-à-dire, brûlées dans le sein de la terre. g.° La propriété de brûler n'est que la propriété de décomposer l'air et l'eau , >et d'enlever l'oxygène

au calorique, qui, par ce moyen, est mis en

liberté.

9.0 Tous les produits volcaniques contiennent du soufre , des métaux, et principalement une grande quantité de fer brûlé ( s). r o.° Je vois que l'air et l'eau contiennent l'un ( ) Toutes les campagnes qui environnent la commune du Puy:, sont si chargées d'oxide de fer, que lorsqu'on en approche en venant du côté de Mende, on les prend pour des

toits couverts en tuiles , qui se projettent les uns sur les autres en sorte que l'on croit voir la ville où elle n'est pas. Les autres pays volcaniques offrent le même aspect et l'analyse chimique

est concluante à cet égard.

voLcAiNusAl'iON :EN: GÉNÉ.RAL.

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et l'autre, en abondance, le principe de la combustion et de la vie. D'après tous ces faitS, dont l'anaiy. Se'Ia-pIus'exactè la vérité et la plus rigoureuse ne peut contester présénte'd'élle-mêMe. volcans se la synthèse des Lé fer, le soufre et beaucoup d'autres substances, brûlant sous terre sans le secours de l'air et par le par-là.même un démoyen de l'eau, occasionnent de l'eau,

gagement de "chaler. L'oxygène changeant de place que par le moyen des matières qui l'attirent , et à .fur et Mesure qu'elles l'attirent il y a air inflammable produit. D'un côté , la chaleur vaporise l'eau. L'eau vaporisée et l'air inflammable , mêlés ensemble

exercent leurs ravages, s'étendent dans les entrailles ébranlent les montagnes de la terre , secouent et forment ; ces vapeurs et

de nouvelles vapeurs se les le calorique qui se dégage encore , pénètrent pierres , les terres environnantes , et les liquéfient par - tout l'air inflammable se mêle et s'introduit ces substances raliquéfiées

dans les substances peuvent plus se contenir réfiées et étendues ne dans le sein de la terre ; elle s'agite , et s'ouvre

enfin pour leur donner passage. L'air inflammable, étant à une température élevée , et trouvant dans l'atmosphère , de l'oxygène que les substances et absorbaient, brûlant sous terre dégageaient s'enflamme au moment du seules par conséquent, du tonnerre. Les contact , et détone avec le bruit laissent échapper en roulant matières vomies celui que et en présentant de nouvelles surfaces ,

elles enveloppent et recèlent au milieu d'elles.

ce Les laves coulent et l'incendie continue jusqu'à les passage dans tous qu'elles se soient ouvert un