Journal des Mines (1797-98, volume 8) [Image 101]

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ROMAINE UNIVERSELLE

venabIe , au moyen du double écrou qui le suspend. On voit au-dessus du fléau une petite traverse en laiton , suspendue par ses deux extrémités à la traverse de bois : divers pesons y sont accrochés ils portent leurs étiquettes particulières ; et on en

verra tout-à-l'heure l'usage , ainsi que celui des autres pièces dépendantes de. l'appareil, et qui , dans' la figure, sont rassemblées sur la boîte qui lui sert de base, Enfin , on voit un petit thermomètre

à mercure , portant les deux divisions le plus en -usage , et destiné à indiquer la température de l'air

et de l'eau pendant les expériences. L'axe de suspension de la romaine porte sur des coussinets d'acier très-dur et poli : il en est de même ( mais dans une situation renversée ) de l'axe qui porte. la chappe C, laquelle se termine en un crochet , auquel on suspend diverses parties de l'appareil, selon l'objet auquel on se propose de l'appliquer. Lorsqu'on veut l'employercomme romaine ordinaire , on y suspend la coupe en laiton E, laquelle est exactement équilibrée par le poids du fléau à vide; celui-ci prend alors de lui-niême la situation horizontale : on cherche l'équilibre de la substance mise dans cette coupe , en plaçant sur le fléau , à l'endroit convenable , le peson et ses fractions qui correspondent au. système de poids qu'on adapte ; et lorsqu'on a trouvé l'équilibre on lit le poids indiqué par les divisions sur lesquelles se trouve chacun des pesons employés précisément comme on le fait pour la romaine du çommerce.

On voit dans la figure une coupe en verre

DU C." PAUL, 679 suspendue dans un bocal plein d'eau jusqu'à une certaine hauteur. Cette coupe est destinée aux expériences relatives à la pesanteur spécifique des solides ; elle est équilibrée de manière que, plongeant dans l'eau à i 2°11 jusqu'à la réunion des trois fils d'argent qui la supportent, elle balance exactement le poids du fléau à vide. Lors donc qu'on, veut éprouver la pesanteur spécifique d'un solide , on le pèse d'abord dans l'air , mais en le mettant dans la coupe de laiton; puis, substituant à celle- ci la coupe de verre, on le pèse dans l'eau : on sait qua la différence employée comme diviseur du poids total dans l'air , donne pour quotient la pesanteur spécifique. Il faut , comme dans toutes les expériences de ce genre , prendre garde qu'il n'y ait aucune bulle d'air adhérente à la partie de l'appareil qui plonge dans l'eau , ou à la substance qui y est aussi submergée et dont on cherche le poids. Le solide, soit la boule de verre épais .H, est destiné à éprouver la pesanteur spécifique des liquides , de la manière suivante

Cette pièce est garnie d'une chappe, en or fin, pour qu'on puisse la plonger sans inconvénient dans les acides. Lorsqu'elle est suspendue au crochet de la romaine, et dans l'air , elle est en équilibre avec le fléau , chargé à son extrémité ( soit à la division marquée 0 sur le côté du fléau vu en F) des pesons intitulés spécifique , et -Fic7,- de spé-

cifique ,

accrochés l'un à l'autre. Ce même solide, plongeant dans l'eau distillée à 12° R jusqu'à la naissance du fil droit de métal qui le suspend , est encore en équilibre avec ces._ deux pesons , placés , savoir , le gros , à la division du milieu du fléau , marquée Eau du côté F Xx