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MINES
DE GT-It OMAGN Y.
de plomb de Saint-Jean-d'AuxeIle , &c. , s'enfoncent à de grandes profondeurs ; et que , sur la direction des filons, ils n'ont que 40 , Sa, oo et au plus 200 mètres de longueur ; qu'au-delà
rivières, à Giromagny, peuvent suffire à l'entretien des machines et des usines. Les habitons du paya sont mineurs , aiment cette. profession alitant par
la colonne de minéral plonge fortement dans le
aux mines..
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ces filons sont ensuite stériles de chaque côté ; que
filon dans le sens de sa direction. semblerait que les fentes qui ont donné S. C. IL lieu à ces filons, auraient été d'abord à moitié rem-
plies de substances lapidifiques ; qu'ensuite une dissolution métallique aurait eu lieu et se serait précipitée avec .d'autres dissolutions lapidifiques ; qu'enfin , à une troisième époque, ces fentes auraient fini d'être remplies par d'autres précipitations pierreuses. Cependant, il ne faut pas trop se hâter d'adopter cette opinion : peut-être les travaux ont-ils été mal dirigés jusqu'à ce jour ; peut-être , 'après la perte du minérai , a-t-on fait peu de recherches pour le retrouver ; peut-être enfin existe-t-il encore d'autres tranches parallèles à celles exploitées : ceci mérite bien confirmation ; il appartient à l'école pratique de lever ces doutes. S. CI. IL résulte encore des connaissances acquises sur les filons de cette contrée , qu'ils sont
généralement très-pauvres : on cite avec enthousiasme un filon qui a i 6 à 20 centimètres de minerai; le plus souvent ils n'en ont que depuis 3 jusqu'à 8 et J o , encore y a-t-il de fréquentes in, terruptions. S. CII. CES désavantages sont en partie compensés par les localités ; les filons situés dans des montagnes de 3 à 600 mètres de hauteur peuvent être exploités sur line grande hauteur sans beaucoup de frais pour l'extraction des eaux. Deux
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goût que par besoin, et s'y livrent à bon mar-
ché. Des bois suffisans Ont été affectés jusqu'ici
S. CHI. ON peut donc, d'après ces avantages bien réels , être étonné que ces mines n'aient pas eu généralement plus de succès.; cela tient à plusieurs causes. 1.° Depuis rannée r 6 , ces mines ont été accordées à la maison Alaarin , qui les a concédées le plus souvent à des compagnies pour un très-court
espace de temps quelquefois huit ou neuf ans. Ces sociétés, n'étant pas slhes de pouvoir renouveler leur bail , n'entreprenaient aucun ouvrage considérable et travaillaient au jour le jour. 2..° La maison Mazarin., en indemnité des bois. qu'elle fournissait aux mines , percevait, le dixième du produit des exploitations : cette- taxe énorme était seule capable de les faire échouer. 3° Ces mines ont été ,. comme beaucoup d'autres de la République, toujours livrées à des variations de systèmes , et souvent à l'ignorance , à l'inexpérience et à l'inconduite des directeurs. 4.0 A chaque renouvellement de bail, la nouvelle
société a adopté de nouveaux plans ,. ou plutôt n'y en a jamais eu. 5.° On a multiplié mal-à-propos les percemens; chaque mine en a eu quelquefois jusqu'à quatre Ou cinq , tandis que si l'on en eût fait deux. ou trois. principaux , la dépense aurait été bien moins. grande ; un plus grand nombre de filons auraient été reconnus , et l'exploitation aurait pu s'en suivre sur une plus grande hauteur.