Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 143]

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MINES

)3 de toutes sortes de quartz , la plupart blancs mêlés de spath.

» Les anciens tenaient ces travaux à sec , au moyen d'une machine placée au centre de la 33

montagne , pour laquelle ils faisaient venir l'eau

3) de fort loin. Les sources y sont fort petites D) tous les puisards au - dessous du percement sont 3) actuellement remplis d'eau ; on ne travaille pré-

sentement que presque au niveau du dernier le filon est aussi riche dans la profondeur que dans le haut. Les travaux ac-

3) percement 33 DD

3D

tuels fournissent , comme nous l'avons dit , quan-

tité de minéral qui est transporté à la fonderie de Giromagny s, LXIX. LA mine Saint-Jean , au rapport de d' Hérouville ( 1),, est entièrement exploitée à la

D)

première galerie- seulement : on y entre par une

D)

galerie de 1 oo toises (1 9 5 mètres ), pratiquée au

D)

pied du ,Mont - Barnard ; vingt mineurs y sont

D)

occupés. Il y a dans cette mine dix chocs ou puits de différentes. profondeurs , depuis 5 6

qu'à 57 pieds ( I 8 jusqu'à t9 mètres) chacun ». Le rapport de G ensanne diffère donc essentiellement de celui de d 'Hérouville , sur la profondeur des puits. D'après le premier , ils ont au total . 36 5 mètres.

Suivant le second Différence

s 8 5,mètres.

18 o mètres,

Ballon Saint-Antoine, de 65o mètres de hauteur, qu'elle termine à son extrémité méridionale , nous croyons qu'elle a depuis son sommet jusqu'à sa base , au plus I6o mètres de hauteur. Vnyez la Note du paragraphe 73.

isi) Anciens minéralogistes, tente II, page

DE

fliOMAGN't S. LXX. D'APRÈS le procès-verbal de visite du C. Rochet, directeur des mines de Chatnpagney (année 179 3), on voit qu'il y a eu, du Mont-Ménard jusqu'à sa base ,depuis le sommet trois percemens différens. Le premier ou le plus élevé écoulait les eaux du fond des puits que l'on avait creusés sur le filon, près le sommet de la montagne. Le second, déjà beaucoup plus Tong, arrivait à' la partie

inférieure de onze puits qui approfondis entre cefuici et le percementont été supérieur, formant une profondeur de 320 mètres environ , suivant l'inclinaison du filon . Enfin le troisième, qui était destiné à écouler les eaux des nouveaux travaux, lesquels en cinq puits de r ôo mètres à-peu-près consistaient au-dessous du second percement, n'a pas été poussé et a été suspendu par Broélinann au boutà sa fin de 4o mètres ( ) .

Albain, qui a été directeur de Ces mines à " deux époques différentes , donne, d'après le rapport d'anciens mineurs qui avaient travaillé à Saint-Jean, la profondeur des différens puits. Il divise la _mine en anciens et nouveaux

ou-

S. LXXI. LES premiers paraissent comprendre vietp< ronds dont parle Gensanne et d' Hérouville

il dit
S'`'`-j"'

<, Les vieux fonds Saint-Jean ont Ir puits , le )) premier, de 72 pieds ( 2.3 mètres ) » de 36 ( i 1,7 mètres ) , le troisième,, le second, mètres ) , le quatrième, 96 ( 3r mètres)36 ( î 1,7 , le chi), quième, les travaux

1 20 ( 3 9 mètres ), les sixième, septième, huitième, neuvième , dixième; -chacun 72 pieds. (i) C'est une erreur il paraît

constant que cette longueur C.5i de 45 mètres: Vcycz S. 1...XXVI.

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