Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 121]

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MINES

nuscrits qui lui ont été confiés; car dans la Reconnaissance des mines pour l'année 1742 , qui m'a été confiée, on y voit que cc les entrepreneurs

présumant beaucoup de la richesse de cette mine, se sont déterminés, de l'avis des mineurs experts, à la relever ; que pour cet effet ils ont 33 fait rétablir les deux roues telles qu'elles étaient avant l'abandon, pour vider les eaux ; qu'ils ont 2) été jusqu'au septième choc , duquel on a tiré )3 pendant six semaines , 20 quintaux de mine mais les eaux n'ayant point été prises depuis la source de l'ancien canal , elles ont manqué , et 23

D)

n'ont pu fournir aux deux roues et en mâle

))

temps aux .autres usines ; que, faute de ces eaux extérieures , les trous des mines ont été noyés

ce qui a causé la discontinuation de cette mine et son abandon actuel Gensaime dit (i ) : c, Les ouvrages sont ici assez profonds : il y a onze puisards les uns sur les autres ; le douzième est seulement commencé La description diffère de celle rapportée au commencement de ce paragraphe, en ce que celle-ci sup.Pose douze puits , indépendamment d'un treizième commencé). Nous les avons vidés jusqu'au sep)) tième ; après quoi, le peu de minérai , le défaut d'eau pour les roues de la machine, et sur-tout les dépenses immenses que ce travail nous occasionnait , nous rebutèrent de cet objet (2). On ) Anciennes mines, page 77f (2) En rapprochant ce que dit ici Gensanne, de ce que nous avons rapporté d'après. la Reconnaissance des mines pour l'année "1 742 , on voit que Gensanne devait exploiter les mines en 174! t ' d'après ce que, nous avons dit au s. 11, concernant la compagnie anglaise dans laquelle Saur est entré en 1740 , cette compagnie a dû cesser ses travaux vers cette époque.

DE GIROMAGNY. 2,1" commence à trouver un peu de minerai an troisième » puisard ; au cinquième et au sixième le minéral D, est un peu plus abondant et plus argenteux : mais

D) ce n'est par-tout que de la mine à pilon , et les travaux n'y sont pas d'une grande étendue )). A/bain, qui depuis fut directeur de ces mines, dit à l'égard de celle de Pheningthurn , à-peu-près la.mérne chose, en termes beaucoup moins clairs. Il dit cc que les eaux de la superficie manquèrent

)) aux deux machines , quoiqu'on eût réuni les deux rivières du Puits et de Giromagny )).-II propose deux machines à feu pour les remplacer. Cette réunion des deux rivières paraît entièrement controuvée ; des manuscrits plus anciens , entre autres un mémoire de Noblet (z) , ancien subdélégué à Belfort, prouve le contraire : on y propose cc de faire rétablir l'ancien canal qui fournissait 2)

suffisamment d'eau aux deux roues en question )),

D' Hérouville dit encore , cc que les eaux n'ayant point été prises dès la source de l'ancien canal s) elles ont été insuffisantes ».

Il résulte de cette discussion

,

que lorsqu'on

exploitait la mine de PheningthUrn au commencement de ce siècle, les deux rivières du Puits et de Giromagny se réunissaient pour le service des deux roues hydrauliques, et que , faute d'avoir pris en second lieu la même précaution , les grandes dépenses que l'on a faites pour le rétablissement de cette exploitation ont été en pure perte : il en ré-

sulte encore que le défaut d'eau n'est point un obstacle à la reprise de cette mine ou à l'exploitation der celles qui se trouvent aux environs.. S. XII. Nous observerons , ainsi que nous ) Mines d'Alsace, n.o i 66+, du catalogue des archives da

conseil des mines.

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