Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 201]

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dissolution paravant.

,

se sont trouvés au même titre qu'au-

Je ne conclurai pas que toutse passe de Même dans la fusion en grand ; la durée de la fusion et l'augmentation de la masse peuvent apporter quelques changemens : on voit cependant qu'il est nécessaire de faire cette expérience dans des circonstances convenables , pour connaître si l'étain déià contenu dans le bronze que l'on refond , est à négliger ou non ; autrement ce n'est que par hasard qu'on peut arriver aux proportions que l'on veut .mettre dans l'alliage. Du refroidissement.

Quelques parties d'étain séparées', observées dans

certaines pièces, ont fait conclure que, par le , l'étain abandonnait le cuivre , et qu'il fallait substituer à la méthode actuelle de couler les pièces massives, celle de les couler à noyau , parce que, dans ce cas l'épaisseur da métal étant moindre , le refroidissement est plus prompt et empêche la séparation. Comme' cet effet peut être aussi- bien attribué audéfaut de combinaison qu'occasionne une fusion trop faible , et que d'ailleurs les raisonnemens qui soutiennent ce projet ne sont appuyés sur aucune expérience , est nécessaire , avant de revenir sur un procédé abandonné depuis long-temps à cause des grandes difficultés qu'il présente dans la pratique , vIe s'assurer de Ce qui arrive à l'étain pendant le refroidissement : le moyen en est fort simple. Que l'bh fonde dans un creuset un quintal de bronze allié suivant les proportions suivies ordinairement pour les pièces :si , après avoir fait éprouver à cette

refroidissement

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masse une fusion.. très-farte , et l'avoir 'laissé refroidir lentement, on la divise en tranches perpendiculaires à sa hauteur-, il est Certain .P :Que si l'étain se,Sépare et monte à la surface, la

prein'ière tranchèW'Contiendra plus que la

et ainsi de suite ; Que si l'étain ,v à cause de sa fusion plus facile , s'accumule au centre , qui sé refroidit le dernier, le centre de attaqué tranche en contiendra plus que les parties qui avoisinent la circonférence. Dans le cas où ces suppositions auraient lieu la promptitude du refroidissement est le seul moyen qui puisse fixer dans le cuivre l'étain qui lui donne la dureté nécessaire. Si l'on trouve au contraire le titre égal par-tout, et la, pesanteur spécifique plus forte que dans les pièces actuelles ; il faudra conclure que les séparations observées étaient dues à la faiblesse de la seconde

fusion

,

.et qu'il est inutile d'abandonner la mé-

thode actuelle de couler massif, qui est d'une exé

cution facile pour la conStruction du moule, et avec laquelle on n'a jamais à craindre l'excentricité de l'aine de la pièce , qui est occasionnée souvent, de l'autre manière , parle noyau qui se déjette

à cause de sa trop grande portée. Si l'étain monte à la surface et se sépare , il entraînera probablement avec lui une portion du cuivre, et le cuivre retiendra une partie de l'étain de sorte que le mélange se divisera en deux autres, suivant deux conditions différentes de saturation comme

Berj,rmann

l'a observé dans falliage du fer

et de l'étain. L'alliage ne sera homogène que lors-

que les deux métaux seront unis ensemble dans

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