Journal des Mines (1796-97, volume 6) [Image 81]

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il a concouru. à l'air libre avec celui de la cave, car je l'ai observé le 31 décembre 1783 , à l'air

libre, à --

» Il est à observer que la plus grande chaleur a concouru avec l'époque où l'humidité des caves est la moins grande , et la moindre chaleur avec l'époque où l'humidité y est la plus considérable». Cette remarque du citoyen Lemaitre nous paraît renfermer ce .que les observations faites dans les caves de Laon présentent de plus digne d'attention. II est à desirer que ceux de nos correspon-dans qui sont à.portée de visiter fréquemment des, mines : .veuillent bien suivre la marche du thermomètre dans ces souterrains; aux lieux où la température ne peut être affectée, par la chaleur desi lampes et des ouvriers ; les résultats de leurs.Yecherches , insérés dans ce journal, serviraient , par leur rapprochement, à jeter un nouveau jour sur cette partie intéressante dé la physique du globe -

rit

terrestre , qui peut fournir à l'art des mines des

applications utiles à la circulation de l'air dans les. travaux.

TABLE DES MATIÈRES contenues dans ce Numéro.

SI)" T E de l'extrait du Traité de minéralogie .du citoyen Haiiy Page 5î) 5. SUITE du tableau -des mines et usines de la France, département des Alpes ( Basses ) " 6i 9. NOT E sur les caves de la commune de Laon, clépartement de l'Aisne 6; 1:

JOURNAL

DES

MINES.

N.° XXX III.

PRAIRIAL. Su I T E de l'extrait du traite' de minéralogie.. du C. Haiiy.

QUINZIÈME GENRE. Tungstène. DEPUIS qu'on a découvert la véritable nature de la substance désignée d'abord sous le nom de tungstène , qui signifie pierre pesante , ce nom est devenu doublement vicieux, soit en lui-même , parce qu'on l'a appliqué au métal renfermé dans la substance dont il s'agit , soit par son association avec les mots d'oxide et d'acide. A ussi les chimistes allemands , à qui il appartenait de donner ici l'exemple , parce que ce nom, qui est dans leur

idiome, devait les choquer davantage , lui ont-ils déjà substitué celui de Schéele , qui , le premier ,

a reconnu l'existence d'un acide dans la pierre pesante. Il serait à desirer qu'à son tour la chimie française fît disparaître de son langage, destiné à A Journ. des Mines, Prairial an V.