Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 208]

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euivre;

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quintal. Après ravoir frit griller, on le fond avec du charbon dans de petits fourneaux ; lorsque la: fonte a formé une masse de too à 125 livres, on prend cette masse avec une tenaille , et on là met à plusieurs reprises sur l'enclume , sous un gros marteau qui l'étend et la réduit en fer forgé. Ces barres de fer peuvent se doubler ou s'alonger dans une forge plus petite, ou même se battre à froid comme l'argent. Une forge bien administrée rend annuellement à son propriétaire entre 3 et 500 ducats de profit.

cuivreuse jaune, contenue dans un filon qui a, suivant cet auteur, jusqu'à i 6o pieds depuissance : on n'exploite maintenant que la partie de ce filon qui

Boudes cite aussi la mine de Mondragon, dans la province de Guipuscoa , propre à donner de l'acier naturel, et dont on faisait anciennement les fameuses lames d'épée pour lesquelles l'Espagne était si renommée : cette mine est dans une argile rouge, et

dérables du monde: elle ooerrait vraisemblablement le devenir encore, si l'on s'enfonçait au-dessous de la galerie. Dans son état actuel, elle ne rend qu'en-

rend 40 pour cent de métal. Le citoyen Muthuon a décrit, dans le n.° XI de ce Journal , les mines de fer spathique d'Oyarsun et celle de Berha , dans la même province ; il a cité aussi le grès ferrugineux de Saint-Martial , près d'Yrun. On doit encore à cet ingénieur une énumération des forges situées dans la partie de cette province qui avoisine la frontière. On emploie comme émeril un minéral do fer quartzeux , qui se trouve dans les haides d'une ancienne mine à Villa-do-Prado, à 6 myriamètres environ de Madrid. Bordes cite cinq autres endroits où l'on trouve de l'émeri' en Espagne. Les mines de cuivre les plus importantes sont celles de Riotinto , situées dans la ,partie méridionale du royaume, sur la frontière de Portugal. Ce sont même, suivant M. Hoppensack , les seules qui soient actuellement en exploitation; on les travaille

pour le compte du roi, Le minerai est une pyrite

est au niveau de la galerie et au-dessus, où le minerai

ne tient que 4 à 6 pour cent de -"cuivre. Il paraît avoir été beaucoup plus riche dans fa profondeur,

si l'on en juge par les échantillons tirés des anciennes haldes. A voir la prodigieuse hauteur de ces amas de déblais, et l'étendue des anciens travaux , que la tradition attribue aux Carthaginois, il paraît

que cette mine a été autrefois une des plus consi-

viron 300 quintaux de cuivre, y compris ce que l'on obtient par la cémentation , et qui forme une partie considérable du total. M. Hoppensack dit que ce minerai contient de l'argent , mais il ne fait pas connaître dans quelle proportion. Une autre mine de cuivre a été découverte, il y a quelques années , en Artagon, par un particulier,

des mains duquel elle a été retirée par le gouvere nement , paru: qu'il s'y est trouvé du cinabre. La filon est de quartz et de feldspath blanc, et renferme de la mine de cuivre blanche, jaune et fauve, de très-beau cuivre cristallisé en aiguilles , enfin de la mine hépatique et briquetée ( leber und

gel ert) , où se trouve le plus ordinairement le cinabre. Ce même canton offre d'anciens travaux, où l'on a trouvé également du minerai de mercure. Une troisième . mine de .cuivre., que Boudes nomme la , est située près de Molina d'Arragon , au village de H erencia; M. Hoppensack, qui l'a visitée en 1782 , dit que la montagne où cette mine se trouve est ..de pierre calcaire compacte.

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