Journal des Mines (1796-97, volume 5) [Image 73]

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f -140 ) pour y descendre, et l'on prend beaucoup plus Mine des

Forges.

de soins de .la conservation des ouvriers que dans plusieurs 'autres mines de ce canton. 12. A 2600 mètres sud-ouest de Commentry et 1600 à Fouest de Plaveré , on retrouve encore la même couche presque horizontale et dirigée du

norehest au sud-ouest , à un endroit nommé les Forges; la découverte en est fort ancienne. Il y a eu pour cette mine une concession particulière en 1788 , mais à laquelle il n'a point été donné de suite ; on s'est borné à quelques extractions superficielles. Cependant la houille qu'on en retirait était bonne. serait à souhaiter que les propriétaires et les haBitans du pays formassent entre

eux une société pour reprendre ces mines et les autres de ce canton, et les exploiter régulièrement. I 3. Outre Tes deux arrôndissemens principaux Donjon, coinmono de Bert. que nous venons de décrire , il y a aussi dans la Cart. de Cas- partie orientaleu département, au territoire de la sit"' 5" commune de Bert, lieu dit Frecket, à un myriamètre au sud- ouest du Donjon ,- dans la propriété du citoyen Aleillerant , une mine de houille découverte Canton da

en 1778, et concédée en 1780 au propriétaire,

qui paraît avoir abandonné' les travaux. La houille qu'on en 'retirait était, dit-on , de bonne qualité,

et se consommait dans le pays, pour les maréchaux ainsi que. pour les usages domestiques. Le Conseil des Mines s'occupe de vérifier l'abandon de cette exploitation, d'en reconnaître les causes, et de trouver- les moyens de la ranimer, s'il est possible de le faire.avecavantage. D'après ce qu'on me mande de ce pays, la difficulté des Chenfins , et le manque de bois de charpente aux environs, ont été les principaux obstacles à la continuation ides travaux.

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Lidices de mines de houille.

Commune de Vallon , montagne des Seignes , canto de dans un terrain appartenant au citoyen Desalliers Cr .6 kilornètres à l'ouest-sud-ouest de Cerilly , 2600 mètres au sud-sud-est de Meaulne. II y a eu , en i 793 , une fouille faite par les ordres du représentant du peuple Ferry. Un élève des mines, qui a visité ces recherches, y a reconnu des couches de schiste et une terre noire, grasse et bitumineuse , mais sans suite. Le même élè've a reconnu , .dans une fouille nouvelle qu'il fit faire , d'abord du grès, ensuite du schiste , et enfin une terre noire et luisante qui , brillée sur une grille de fer, l'a tellement rougie, 'qu'il eUt été possible de la forger. Cette terre répandait , en brillant , une odeur semblable à celle sin,, irt tee d, 1e cri

de la houille.

Le citoyen Desalliers , propriétaire du terrain, a promis de suivre cette recherche, et d'instruire Je 'Conseil .des mines du résultat-de ses travaux. Une exploitation de houille dans cet endroit,

serait précieuse pour les forges des environs qui s'en serviraient à leurs fenderies et martinets , et pour la fonderie de canons de Saint-Amand. D'ailleurs, le Cher n'étant éloigné que de trois-quarts de lieue ( 3 kilomètres ) de cette recherche, offrirait encore un moyen de débouchés utile.

Le citoyen Desalliers a donc le plus grand intérêt à suivre l'indication de houille reconnue dans sa propriété , afin d'en demander la concession , si la suite des recherches qu'il a promis de faire, continue de donner des espérances fondées.